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A sa sortie de prison, Bruno S. décide de s'amender. Un ami l'aide à reconstruire sa vie... Grand Prix spécial du jury au Festival de Cannes 1975.
A sa sortie de prison, Bruno S. décide de s'amender. Son ami Scheitz l'aide à reconstruire sa vie. Les deux hommes rencontrent Eva, une jeune prostituée qui cherche à fuir sa condition. Ensemble, ils s'exilent alors aux Etats-Unis... .
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" (...) Si Herzog ne réalise pas un documentaire sur Bruno S., mais bien une œuvre de fiction, la frontière est co
" (...) Si Herzog ne réalise pas un documentaire sur Bruno S., mais bien une œuvre de fiction, la frontière est comme toujours dans ses films floue et poreuse. Comme les grands cinéastes documentaires, Herzog ne considère pas cette séparation comme pertinente et ne cesse d’imbriquer ces deux registres. Déjà parce que toute œuvre documentaire est une relecture du monde par le cinéaste, donc une fictionalisation du réel et qu’il est mensonger de faire croire le contraire. Ensuite parce qu’utiliser des bribes de fictions dans un documentaire permet paradoxalement à celui-ci d’être plus proche de la vérité des choses. Le mouvement inverse existe aussi et Herzog ne cesse de nourrir ses œuvres de fictions d’éléments documentaires, comme par exemple les tournages d'Aguirre ou Fitzcarraldo qui influent profondément sur les films ou encore la fatigue réelle de Kinski qui donne sa force et sa vérité à Woyzeck.
Pour La Ballade de Bruno, Herzog invente de toute pièce une intrigue, un récit imaginaire, mais qu’il façonne de telle manière que le film nous permet de saisir quelque chose du mystère Bruno S. (...).
La Ballade de Bruno est le plus beau film sur les Etats-Unis réalisé par un européen, une oeuvre sensible et juste qui évite l’exotisme et les clichés habituels. Lorsque des cinéastes européens tournent aux USA (Agnès Varda, Jacques Demy, Michelangelo Antonioni, Peter Watkins, Wim Wenders… Bruno Dumont plus récemment), ils ne racontent pas l’Amérique, ils racontent la façon dont ils perçoivent ses mythes ou bien la friction entre leur imaginaire et la réalité. Les cinéastes européens tournent donc des road-movie, mettent en scène des redneck ou des hippie, filment Los Angeles ou le Grand Canyon… bref, travaillent sur les images et les icônes utilisent du cinéma américain.
Herzog réalise lui un film américain mais sans faire appel à aucun de ces clichés. On sent qu’il est en contact avec une autre Amérique, une Amérique dont les images ne viennent pas du cinéma mais de ce qu’il découvre sur place. Le constat n’est pas forcément beau à voir, mais cette Amérique qu’il filme, seuls les cinéastes américains du Nouvel Hollywood avaient su jusqu’ici la montrer. (...) "
" (...) Cependant, le pessimisme semble beaucoup moins absolu que dans les précédents films. Ce qui est condamné
" (...) Cependant, le pessimisme semble beaucoup moins absolu que dans les précédents films. Ce qui est condamné ici, ce n’est plus, comme dans Kaspar Hauser et dans Cœur de verre, toute l’espérance rationaliste dans un progrès de l’homme et de la société, mais seulement un aspect temporaire de cette société que la volonté des hommes peut modifier.
Quand la banque arrache à Stroszek la maison achetée à crédit où il a cru trouver le bonheur, c’est l’illusion de la " société d’abondance " et la réalité de fait, impitoyable, du capitalisme qui sont en cause. Après la visite de l’employé de banque, Bruno se rappelle certaines brimades de la prison et dit : " Aujourd’hui les choses se passent de façon différente. Ça se passe dans la politesse, avec le sourire. Et moi je trouve ça pire encore ". Pire que la prison : on ne peut pas imaginer condamnation plus dure, portée au nom des opprimés, de la société où nous vivons. Mais il y a là une colère révolutionnaire et non, comme dans Cœur de verre, une nostalgie désespérée du passé.
Ce qui corrige aussi ce pessimisme, c’est cette croyance en l’homme que Bruno, cet être rejeté par la société, nous impose par sa vitalité prodigieuse, l’affirmation acharnée — envers et contre tout — de son identité. Souvent Herzog s’est plu à représenter des êtres anormaux : fous (Signe de vie), difformes (Les nains aussi...), illuminés déments (Cœur de verre).
Quiconque ne connaissait pas Au pays du silence et de l’obscurité et l’immense compassion que ce film manifeste pour les muets-aveugles pouvait voir dans ce goût du pathologique une inquiétante complaisance au mal. Aujourd'hui, après La ballade de Bruno, nous croyons savoir que ces choix résultent au contraire d’une horreur obsessionnelle du mal et d’une fraternité avec tous les humiliés. "
" (...) Les aime-t-il, Werner Herzog, ces marginaux universels, ces paumés diserts, ces illettrés ou ces êtres dif
" (...) Les aime-t-il, Werner Herzog, ces marginaux universels, ces paumés diserts, ces illettrés ou ces êtres difformes qui philosophent sans littérature sur les tares de notre monde absurde ! Nous l’avons vu, ce cinéaste visionnaire de 35 ans (sans doute le plus doué, avec Wim Wenders, de la nouvelle génération allemande), se passionner pour les nains, les sourds-muets, les aveugles, les enfants handicapés, les conquistadors hallucinés (Aguirre), les bergers prophétiques (Cœur de verre) ou cet enfant perdu du romantisme que fut Kaspar Hauser. La ballade de Bruno les brasse tous dans une lame de fond et les fait échouer comme des bois flottés : sur les rivages d’un Nouveau Monde encore plus désespéré que l’ancien.
Fasciné comme Wim Wenders par l’Amérique, nec plus ultra du déracinement, Herzog nous montre des exilés qui transportent avec eux leur spleen, leur angst. Descendants de M le Maudit, mais aussi de Woyzeck et de Werther, ils se bâtissent sur place leur Amérique imaginaire, comparable au Niagara de Chateaubriand. Mais cette fois le baroquisme délirant d’Herzog trouve des accents pathétiques : l’errance de Bruno et de ses compagnons dans une Amérique minable et inhumaine évoque une " Strada " des autoroutes et des stations-service vue par un regard brechtien.
Lorsque Bruno, dans les arrière-cours de Berlin, psalmodie sa ballade sur un accordéon, un xylophone et une trompe de cheminot, c’est un " Opéra de quat’sous " qui défoule ce détenu à peine libéré du monde carcéral. Mais son univers a sa logique : le dialogue avec un mainate familier, un langage d’autodidacte narcissique (il parle de lui-même à la troisième personne), capable de schématiser sur une bizarre construction en bois ses états d’âme, " le Bruno du dedans ". Pour fuir le monde brutal des souteneurs, Bruno, son voisin sénile et Eva la prostituée émigrent donc aux Etats-Unis. Mais dans une Amérique abstraite et rase, morne plaine du Wisconsin où des fermiers rivaux labourent leur champ armés sur leur tracteur, où un garagiste s’arrache lui-même une dent à la tenaille !
(...) Avec des moyens d’une simplicité qui stupéfie, Herzog nous montre un cercle clos d’absurdités énormes et angoissantes, une civilisation dont la mécanique s’affole et nous dépasse. Interprété par le Bruno S. de son inoubliable Kaspar Hauser, son héros bouleversant nous livre avec une précision dérisoire son terrible désarroi. "
" La Ballade de Bruno, comme Kaspar Hauser, est construit, sur l’idée d’une renaissance, d’un second é
" La Ballade de Bruno, comme Kaspar Hauser, est construit, sur l’idée d’une renaissance, d’un second éveil au monde. Sur le rêve d’un apprentissage tardif de la vie que la maturité rendrait plus fructueux (les progrès de l’esprit critique étant plus rapides et l'acquisition des techniques plus aisée) que celui que tout être humain effectue dans la prime enfance. Comme Kaspar Hauser, La Ballade de Bruno raconte un rêve d’innocence, elle seule pouvant faire naître l’espoir insensé d’un nouveau départ, fournir l’énergie nécessaire à la relecture personnelle d’un monde que l’éducation routinière nous apprend à déchiffrer de travers (...).
L’amertume de Werner Herzog ne va pas sans ironie, sans un humour tour à tour rageur et tendre. A la différence de sa dernière expérience (Cœur de verre qui a pu déconcerter le spectateur peu familier du récit folklorique bavarois), son film est d’une lecture limpide. C’est une fable immédiatement accessible, et si l’émotion y est sans cesse retenue, nous n’en sommes pas moins touchés au plus vif. La Ballade de Bruno, qui est le premier film de son auteur pour lequel le public allemand se soit vraiment passionné, devrait permettre aux spectateurs français de découvrir définitivement une œuvre qui a pu leur sembler d’un baroquisme exagéré jusqu’ici. Loin d’être un événement mineur, c’est une pièce essentielle à la compréhension de Werner Herzog et, en tout cas, un fort beau film. "
" La Ballade de Bruno, c'est l'illusion d'un " ailleurs " différent, vécue par un brave bougre boh
" La Ballade de Bruno, c'est l'illusion d'un " ailleurs " différent, vécue par un brave bougre bohème, qui croît échapper à l'injustice du vieux monde, en émigrant aux États-Unis. L'aventure du héros de Werner Herzog est aussi pessimiste et misanthrope que celle de Kaspar Hauser : d'un continent à l'autre, ce qui change ce ne sont pas les hommes, mais leur mentalité, leur comportement superficiel, et leurs humeurs. Autrement dit, les apparences : au niveau du rapport profond, les mécanismes d'exploitation de l'autre sont identiques, même la manière d'agir est plus feutrée.
Les marginaux qui peuplent La Ballade de Bruno ne sont ni des révoltés, ni des terroristes; incapables de saisir les rouages du " système ", ils sont les victimes de gens beaucoup plus médiocres qu'eux, mais sans autant de naïveté et de scrupules... Or, la catégorie d'êtres qui fascine Werner Herzog est celle des prétendus "ratés" que sont parfois les clochards, les femmes dites faciles, et les vieux personnages pittoresques. N'est-ce pas là qu'on découvre toute la poésie d'une humanité qui a gardé un brin de générosité, de tendresse, et de rêve inassouvi ?
Cet amour pour les humbles n'est pas chez Werner Herzog un parti-pris idéologique, ni une affectation : un même amour de la vérité le relie à ces êtres sans défense devant la perversion du monde " civilisé " : on retrouve une fois encore ce thème "rousseauiste", qui domine l'œuvre d'un cinéaste effrayé par le visage de la " barbarie humaine ". Bruno n'est ni un polémiste, ni un contestataire : lorsqu'il découvre que derrière le fameux sourire américain il n'y a qu'une autre façon d'être hypocrite, notre doux vagabond se résigne, et décide d'en finir dans l'un de ces villages où les Indiens ne sont plus que des objets de curiosité touristique.
La fin de la ballade de Bruno est d'un symbolisme à la fois onirique et pathétique : le coup de feu qui retentit en haut des télésièges qui continuent de tourner en rond, cependant que des poules savantes , dansent frénétiquement au prix d'affreux supplices dans une sorte de bazar sioux, prend une résonance particulièrement déchirante et classe ce nouveau film de Werner Herzog parmi les grands moments du jeune cinéma allemand.
Le désespoir qui court à travers l'œuvre de Herzog éclaire peut-être mieux que n'importe quelle analyse politique le malaise allemand, et l'insatisfaction que secrète une société trop acharnée à satisfaire ses désirs concrets. Le romantisme et l'amertume ne sont que des ripostes artistiques à ce phénomène : ceux qui ne peuvent se tourner vers la création, ne sont-ils pas justement tentés par le nihilisme, l'anarchie, ou toute forme de violence? A cet égard, la Ballade de Bruno va peut-être plus loin que son propos initial, tant il est vrai que la résonance d'un film dépend étroitement du climat général qui entoure sa sortie.
Faut-il préciser que toute l'œuvre de Werner Herzog est le reflet de cette angoisse, et qu'il n'y a de la métaphysique à l'action violente qu'un pas à franchir pour peu que l’on perde la raison? "
" « Ballade » avec deux « t », ou « balade » avec un seul? On a choisi les deux de la complai
" « Ballade » avec deux « t », ou « balade » avec un seul? On a choisi les deux de la complainte pour le titre français de ce film d'Herzog. Et effectivement, le ton, le personnage, la couleur désespérée de cette aventure, ne sont pas sans évoquer très profondément le Villon de la Ballade des pendus par exemple. Mais cette balade (avec un « l ») aurait tout aussi bien pu désigner l'itinéraire du « pauvre Bruno », depuis sa sortie d'une prison allemande au début du film jusqu'à son départ pour l'Amérique.
En fait. La Ballade de Bruno apparaît comme le dernier itinéraire d'un pendu en gestation quotidienne. Bruno, condamné par fa société, marginal de nature, est ballotté par la civilisation et ne cesse de se heurter douloureusement à ses aspérités: proxénètes brutaux, ordre hostile et dont on ne peut attendre au mieux que l'indifférence, libéralisme apparent mais qui referme d'autant plus dangereusement ses pièges (tel le crédit !) sur l'individu...
Comme tous les films de Werner Herzog, La Ballade de Bruno est un regard sur la mort au sein d'une société qui, sans avoir à provoquer la destruction d'une façon directement, physiquement violente, l'installe dans la chair qu'elle laisse gagner par la gangrène. L'énigme de Kaspar Hauser, notamment, était déjà l'histoire d'un homme d'abord sauvé de l'état sauvage par la civilisation, puis peu à peu rejeté au-dedans de lui-même, par l’absurdité, le désespoir.
Que d'un film à l’autre, Herzog ait choisi le même interprète, l'étrange Bruno S., enfant naturel renvoyé toute sa jeunesse durant d'établissements spécialisés en tribunaux, n’est évidemment que la marque la plus extérieure, la plus bouleversante aussi, de cette tendresse pour les déshérités. Une tendresse qui n'a heureusement rien à voir avec la gentillesse humanitariste, mais qui jaillit au contraire avec violence de ta confrontation du personnage (et de ses amis : une prostituée, un petit vieillard) avec le monde extérieur, qu’il s'agisse de l'Allemagne carcérale ou de l'Amérique longtemps rêvée comme un idéal. Herzog nous montre impitoyablement qu'au fond, tout et partout, c'est pareil : même si ce n'est pas sous la forme politique et névrotique du nazisme, « les portes se referment » devant l'être humain que l'on « balaie comme s'il n'avait jamais existé ». Et comme dit Bruno, «maintenant, ça se passe dans là politesse, avec le sourire. Et moi je trouve ça pire encore...»
Le fascisme « mental », voilà ce que décrit Herzog dans le petit coin du Wisconsin où il met en scène l'aventure américaine de Bruno. Tandis qu'il ne cesse de poser et reposer, à travers son héros, la seule question essentielle: « Qui sait, si un jour, l'amour refleurira ? », question admirable dans sa simplicité. Et film admirable dans le dépouillement de sa beauté désespérée."
" Il arrive aux images de Werner Herzog d’être difficilement supportables. Un monsieur tout bavotant qui s’arrache u
" Il arrive aux images de Werner Herzog d’être difficilement supportables. Un monsieur tout bavotant qui s’arrache une dent avec une paire de tenailles ; un bébé prématuré qui braille, petite écrevisse bouillie et décortiquée ; des poules, des lapins transformés en gadgets à la Walt Disney pour la plus grande jubilation d’un public de demeurés ; et surtout le spectacle de Bruno Stroszek, plus Gaspard Hauser que jamais, le cheveu hirsute et pauvre, la joue salie de barbe, la prunelle instable, le regard tantôt flou, tantôt perçant, le visage comme grêlé par des cicatrices de petite vérole, la bizarrerie d’un langage qui semble mal maîtrisé, Bruno pathétique, douloureux, gênant à force de naturel ; tout cela n’incite pas à la joie de vivre.
Herzog les a voulues telles, ces images. Elles gênent d'autant plus que Herzog, dans ce film-ci, ne nous offre aucune splendeur baroque en compensation, comme dans Aguirre ou dans Cœur de verre. Il a pris le parti d’un réalisme précis, froid, brutal — qu’il s’agisse, dans un premier volet, d’évoquer le milieu des truands berlinois, putes et macs (la brutalité de certaines séquences rappelle le ton de certains films de Fassbinder) ; ou, dans un second volet, de raconter le voyage de Bruno en Amérique et sa précaire installation non loin de la frontière canadienne.
Le personnage de Bruno suffit à faire trembler le film à la frontière de l’extraordinaire. Assurément Bruno Stroszek fascine Herzog. II a été son Gaspard Hauser. Aujourd'hui, il joue son propre personnage. C’est-à-dire qu’il ne joue pas : il est. Et c’est cette authenticité qui trouble. Herzog, à coup sûr, en est le premier troublé. Bruno dégage un magnétisme étrange sous le charme duquel Herzog se place, et place sa caméra. Ce rayonnement quasi-hypnotique (on se rappelle que les comédiens de Cœur de verre ont joué sous hypnose), rend inutile le recours à un certain mensonge. Chacun des autres personnages porte le nom du comédien qui l'interprète — y compris ce souteneur qui s’appelle vraiment Wilhelm von Hombourg, ce qui permet, par allusion furtive (petit sourire en coin), de faire du prince de Hombourg un maquereau sadique.
(...) le monde, Herzog le répète une fois de plus, n’est que violence. Violence répressive des asiles, hospices, sanatoriums, maisons de correction, prisons qui jalonnent les quarante années d’existence de Bruno. Violence criminelle des voyous qui prennent Bruno comme tête de Turc et des truands qui martyrisent Eva. Violence légale, ordinaire, sournoise que camouflent le rêve américain et son idéal de liberté."
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