L'EDEN

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Ces courts métrages ont été acclamé dans plusieurs festivals prestigieux (Berlin, Cannes) et lui ont permis d’obtenir des financements (l’Aide aux cinémas du monde cogérée par le CNC et l’Institut français) et des appuis à la création comme La Berlinale Talents ou La Fabrique Cinéma, un programme de l’Institut français, qui consiste à inviter pendant le festival de Cannes dix cinéastes qui développent leur premier ou deuxième long, accompagnés de leur productrice ou producteur. 

Les garçons délinquants du film sont tous incarnés par de jeunes gens trouvés lors de castings sauvages. Le réalisateur cherchait des personnalités captivantes, mais aussi des profils plus introvertis. C’est le cas de Jhojan Estiven Jiménez, l’acteur qui interprète Eliú, que le réalisateur a repéré alors qu’il nageait dans une rivière. Jiménez l’a intéressé pour son côté taiseux et le fait que son physique et sa personnalité ne renvoient pas a priori aux stéréotypes du jeune délinquant.  

 
Dans le même genre vous pouvez trouver LA CITÉ DE DIEU (Se déroulant au Brésil, ce film raconte lui aussi l'ultraviolence d'une société du point de vue des plus jeunes.) ou encore THE MEDIUM (Là aussi la jungle est une entité à la fois protectrice et inquiétante.).

Pour aborder cette violence sans sombrer dans une imagerie misérabiliste, le cinéaste a choisi de ne pas montrer les actes frontalement. On comprend ainsi les différentes morts du film surtout par le travail du son et de l'hors-champ. Andrés Ramirez Pulido souhaite ainsi que ses « images montrent quelque chose qu’on ressent, mais qu’on ne voit pas ! ».

Même si la fin du film, enfin lumineuse (dans tous les sens du terme), peut laisser penser à une possible rédemption, le cinéaste prend soin de ne pas donner de réponse, ni sur le passé, ni sur le futur d’Eliú. Au contraire, l’ensemble du film pose plus de questions qu’autre chose, selon la volonté de Pulido pour qui « ce qui brille dans une œuvre n’est pas la voix de l’auteur, mais toutes les questions qui restent sans réponse ».  

Dès le tout premier plan de son premier long-métrage, le réalisateur colombien Andrés Ramírez Pulido, né en 1989 à Bogota, frappe fort : un bassin, colonisé par des nénuphars et couvert de déchets végétaux, laisse luire sombrement les eaux noires de son œil rectangulaire ...

Il faut toujours se méfier de ses propres grilles de lecture cinéphiles. Ainsi, La Jauría, le premier long-métrage de Andrés Ramírez Pulido pourrait âtre vu, de prime abord, comme une réflexion sur l'incapacité des habitants d'un pays, en l'occurrence la Colombie, ...

"L'Eden" est un film mexicain qui raconte l'histoire de Lucio, un jeune homme qui quitte la ville pour s'installer dans une petite ville rurale avec l'ambition de démarrer une entreprise de cultures de tomates bio. Cependant, il se heurte rapidement à ...