LÉGIONNAIRE

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Au tout début des années 2000, Gladiator a remis au gout du jour un genre que l’on croyait disparu à jamais : le péplum. Mais une version dynamisée du péplum, avec des combats féroces, des explosions et effets spéciaux pour recréer l’époque. Ce Gladiator a fait beaucoup de petits dans la foulée. Parmi les derniers rejetons, on compte Légionnaire de José Magan.

L’histoire d’un légionnaire Noreno, un demi-Romain, qui est envoyé en mission pour aller chercher de l'aide pour ses compagnons d’armes qui meurent lentement. Pour ça il doit traverser les montagnes enneigées d'Arménie, grouillant de patrouilles parthes…

Au générique, Lee Partridge également à l’affiche d’un film de Zombie, Covid 21 Lethal Virus, Bai Ling, vue dans Red Corner ou Anna et le roi, Joaquim de Almeida, acteur de La cage dorée, ou Mickey Rourke, l’éternel Motorcycle Boy de Rusty James.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver GLADIATOR (Le film qui a relancé le genre) ou encore 300 (Un autre péplum avec des soldats qui attendent des renforts).

Mickey Rourke a débarqué dans la vie des cinéphiles chevauchant une moto en noir et blanc dans Rusty James de Francis Ford Coppola en 1983. En fait il avait déjà joué quelques rôles où on avait pu le remarquer comme dans 1941 de Steven Spielberg ou la Fièvre au corps de Lawrence Kasdan. Mais rien d’aussi marquant que son interprétation du Motorcycle Boy dans Rusty James où il apparaissait comme une sorte de réincarnation avant l’heure de Marlon Brando.

Il a vraiment marqué les années 80 de son empreinte en enchaînant des films comme L'Année du dragon de Michael Cimino en 1985, 9 semaines 1/2 d’Adrian Lyne en 1986, Angel heart d’Alan Parker ou encore Barfly de Barbet Schroeder en 1987. La chute qui a suivi dans les années 90 n’en a été que plus terrible, notamment après qu’il ait voulu remonter sur le ring comme boxeur après avoir tourné Homeboy dont il a écrit le scénario.

Marqué par les coups de poings et le coups de bistouri, il parvient pourtant toujours à surprendre dans des seconds rôles comme dans Man on fire ou Sin City. En 2008, Darren Aronofsky lui offre le rôle principal de The Wrestler. Son interprétation de catcheur déchu est encensée par la critique et lui vaut le Golden Globe du meilleur acteur dans un drame. Dans son prolongement, l’acteur a enchaîné les rôles dans de plus ou moins grosses productions, les plus marquantes restant The Expendables et Iron Man 2. Mais rien qui n’égale le souvenir de lui dans Rusty James.