Jeon Do-yeon, une star coréenne
Grand prix d'interprétation au Festival de Cannes, Jeon Do-yeon était jusqu'alors une jolie vedette de séries télé1
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A la mort de son mari, une femme déménage dans une ville de province avec son fils, mais sa vie est de nouveau bouleversée par la tragédie. Sublime mélo.
A la mort de son mari, une femme déménage dans une petite ville de province avec son fils, mais sa vie est de nouveau bouleversée par la tragédie. Sur la trame d'un grand mélo, le plus inventif des cinéastes coréens ("Peppermint Candy", "Oasis"...) emboîte plusieurs films en un (chronique réaliste, suspense dramatique, critique sociale et plongée au coeur de la folie) pour mieux dresser le portrait d'une femme qui s'accroche à la lumière, quelle qu'elle soit, pour ne pas sombrer. L'actrice Jeon Do-yeon en a remporté le prix d'interprétation du Festival de Cannes 2007.
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" Le père vient de mourir. La mère et son jeune fils sont partis s’installer ailleurs, dans une petite ville de pr
" Le père vient de mourir. La mère et son jeune fils sont partis s’installer ailleurs, dans une petite ville de province qui s’appelle Miiyang. « Vous savez ce que ça veut dire ? », demande la jeune femme au garagiste qui vient de la dépanner sur la route. « Quelle importance ? » Pourtant, Miiyang signifie « ensoleillement secret ». Mais comment croire aux signes quand la vie vous confronte à une série d’épreuves qui, à chaque fois, paraissent insurmontables ? Le nouveau film de Lee Chang-dong, l’un des plus importants cinéastes de Corée, ressemble, par son intrigue, à un incroyable mélo. Ce qu’il est, avec une suite d’événements plus dramatiques (et insensés) les uns que les autres. Mais c’est un mélo où le cinéaste filme avec une rigueur sèche des personnages débordants.
Leur douleur, leur soif d’amour, leur besoin de croire (en soi, en l’autre, en Dieu), et de se perdre pour mieux survivre : tout est cadré et filmé sans effet, avec la maturité d’un art qui sait faire de l’ascèse une matière. Une femme perdue allongée vous met soudain au bord des larmes. Dans ce récit constamment tendu par l’humanisme, le plan d’un ciel (qui ouvre le film) comme celui d’une flaque boueuse (qui le clôt) vous transpercent. Car la splendide clarté du ciel peut cacher l’indifférence des dieux et la saleté de l’eau refléter quand même la lumière la plus pure, celle qui permet, lorsque tout a brûlé en vous, de continuer à vivre et de croire que quelque chose peut repousser."
" Le plus étonnant, peut-être, c'est que nous vienne de Corée du Sud ce film si proche de notre tradition litt&
" Le plus étonnant, peut-être, c'est que nous vienne de Corée du Sud ce film si proche de notre tradition littéraire. Un parcours romanesque tel qu'en décrivaient les littérateurs européens du XIXe siècle. Tolstoï dans Anna Karenine. Maupassant dans Une vie. Avec, pour accompagner le parcours chaotique du personnage principal, une ribambelle de silhouettes, chargées d'en refléter les contradictions et les complexités. Tel cet amoureux transi (interprété par Song Kang-ho, vu dans Memories of murder), se mêlant à l'action, s'y emmêlant, parfois, mais restant jusqu'au bout le compagnon fidèle d'une héroïne qui, elle, ne le regardera jamais (...)Le film s'apparente donc à une épopée intimiste. C'est une fresque de plus de deux heures qui ne suit, en fait, qu'un seul destin, tout en failles et en désillusions, en cris de douleur et de haine : une femme rompue, au bord de la survie, une femme qui ne cesse de frôler le gouffre pour mieux s'arrêter, à peine consciente de l'« ensoleillement secret » annoncé par le titre."
Pierre Murat" Secret Sunshine est bien un mélo coréen typique (...) Lee Chang-dong investit le genre national pour mieux l'empois
" Lee Chang-dong continue de surprendre par son audace à pétrir une matière mélodramatique qui rappelle les
" Lee Chang-dong continue de surprendre par son audace à pétrir une matière mélodramatique qui rappelle les riches heures du réalisme italien avec Anna Magnani. La profondeur de sa réflexion sur la déréliction humaine le situe aussi dans la lignée de Bergman."
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