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Dans l’exaltation du début de la guerre, Demachy, étudiant, répond à l’appel sous les drapeaux. Il s'y fait des amis, jeunes comme lui et bientôt désenchantés.
Dans la ferveur et l’exaltation du début de la guerre, Demachy, encore étudiant, répond à l’appel sous les drapeaux. Dans la brume des tranchées, le voilà bientôt parmi les soldats, face à la cruauté de la vie quotidienne, sous une tempête de feu, d’acier et d’absurdité. Un grand classique, dans sa version restaurée en 2014. A sa sortie, on débattit avec fureur : était-ce une œuvre patriotique, pacifiste, ou faussement pacifiste ? Le succès public fut immense, y compris à l’étranger et jusqu’en Allemagne, mais là pour quelques mois seulement : dès mars 1933, il fut interdit par le régime hitlérien.
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" (...) l'adaptation du livre de Roland Dorgelès par Raymond Bernard constitue un pan essentiel de la mémoire collect
" (...) l'adaptation du livre de Roland Dorgelès par Raymond Bernard constitue un pan essentiel de la mémoire collective sur la guerre de 14-18, par son éloge de la fraternité entre les «poilus» comme par sa vision de l'horreur des tranchées moins de quinze ans après l'armistice. Et par son casting hors classe (Charles Vanel, Pierre Blanchar, Aimos...) comme par sa mise en scène, Les Croix de bois peuvent être considérées comme l'une des premières oeuvres artistiquement marquantes du cinéma parlant en France."
Samuel Douhaire" En évoquant la triste vie des poilus dans les tranchées des plaines de Champagne, Les Croix de bois, réalis&eacu
" En évoquant la triste vie des poilus dans les tranchées des plaines de Champagne, Les Croix de bois, réalisé huit ans avant la Seconde Guerre mondiale, se voulaient un plaidoyer contre la guerre. Le cinéaste, qui s'inspirait du livre de Dorgelès (prix Femina en 1919), a voulu avant tout jouer la carte du réalisme et de la reconstitution scrupuleuse. Il filme au plus près la lassitude des soldats, puis leur déconfiture, la guerre des nerfs avec l'ennemi, puis la violence qui lui succède."
Marie-Elizabeth Rouchy" Roland Dorgelès publie Les Croix de bois en 1919. Mais il faut dix ans pour que des producteurs, en l’occurrence Path&e
" Roland Dorgelès publie Les Croix de bois en 1919. Mais il faut dix ans pour que des producteurs, en l’occurrence Pathé-Natan, en acquièrent les droits cinématographiques.
Non que la Grande Guerre ait été un sujet tabou : La Grande Parade de King Vidor (1926) ou Les Ailes (Wellman, 1927) avaient obtenu un grand succès en France, de même que la première version muette de Verdun, visions d’histoire de Léon Poirier (1928). Mais l’arrivée du parlant accéléra les choses. Simultanément, les États-Unis et l’Allemagne relancèrent l’évocation de la grande boucherie, via À l’ouest, rien de nouveau (Lewis Milestone, 1930) et Quatre de l’infanterie (G.W. Pabst, 1930), l’un et l’autre remarquables de force et de justesse dans la dénonciation : pas de fibre patriotique pincée, pas de glorification de l’héroïsme, simplement de la boue, du sang et des larmes.
C’est sur les mêmes bases que Raymond Bernard se lance dans l’adaptation des Croix de bois. Comme il le déclare à Cinémonde (4 février 1932) : "Tout l’esprit de mon film et sa raison d’être - si j’ai pu atteindre mon but - se résument en ces quelques mots que Dorgelès écrivit un jour sur le Livre d’or des musiques militaires : Je ne sais qu’une belle sonnerie de guerre, c’est : Cessez-le-feu !.
Renvoyons à Éric Bonnefille, qui, dans son Raymond Bernard, fresques et miniatures (L’Harmattan, 2010), consacre vingt-huit pages au film. Empruntons-lui ces quelques lignes, suffisantes pour justifier de le voir ou le revoir :
"Trois quarts de siècle après sa réalisation, Les Croix de bois conserve une force peu commune et, par sa retenue dans l’émotion, par sa mesure dans le discours, par ses nuances, par son refus, en général, des symboles appuyés ou des effets faciles, frappe au cœur et à l’esprit le spectateur d’aujourd’hui. Tourné alors que les souvenirs de 14-18 sont encore à vif, mais avec un recul permettant d’échapper aux passions, il demeure l’un des regards les plus importants, à la fois simple et poignant, que le cinéma ait porté sur la Première Guerre mondiale. D’autres films ont creusé bien plus profondément les sillons de l’absurdité des combats, de la dénonciation des intérêts supérieurs ou de la hiérarchie militaire. Bien peu donnent à ce point l’impression d’être à hauteur d’homme".
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