Paul Schrader et Robert Bresson :
"Pour moi, tout vient de Journal d'un curé de campagne de Robert Bresson. C'est le film qui a1
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Un jeune prêtre tient le journal de son quotidien difficile... D'après Bernanos, un film « aussi vrai qu’une poignée de terre », écrivait Truffaut.
Un prêtre tient le journal de son quotidien pénible dans la première paroisse où il a été affecté. Son estomac le fait souffrir, ses ouailles résistent à son enseignement, la prière elle-même lui est difficile. Une châtelaine de la paroisse est résolument athée depuis qu'elle a perdu sa fille. Le prêtre tente de la faire revenir à la foi... Une rigoureuse transposition du célèbre roman de Georges Bernanos. L'écrivain mourut en juillet 1948. Le tournage ne commença qu'au printemps 1950, dans un petit village d'Artois et, pendant un an, Bresson reçut chaque dimanche Claude Laydu, jeune comédien débutant qui n'avait tenu que de petits rôles au théâtre pour lui parler de son personnage et le faire répéter. Presque tous les comédiens du film étaient des débutants ou des non-professionnels, comme le curé de Torcy, interprété par un médecin de Paris. Un choix qui allait devenir définitif, érigé en système désormais dans toute son oeuvre ("Pickpocket", "Mouchette"... jusqu'à "L'Argent"), Bresson ne parlant bientôt plus de "comédiens" mais de "modèles". Pour évoquer la force du film, François Truffaut le décrivait comme « aussi vrai qu’une poignée de terre ».
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"Cette rigueur sans défaut est ce qui frappe le plus. Ce climat spirituel que Bernanos, sut créer avec des mots, Robert B
"Cette rigueur sans défaut est ce qui frappe le plus. Ce climat spirituel que Bernanos, sut créer avec des mots, Robert Bresson a su le créer à son tour avec des images si belles et des gestes si simples, qu'il semble avoir inventé un langage nouveau."
14/01/51"Grâce à des procédés, grâce à une méthode, l'âme réellement affleure,
"... De la courte vie d'un curé de campagne, il fait un suspense sentimental extraordinairement pervers, s'attardant au
"... De la courte vie d'un curé de campagne, il fait un suspense sentimental extraordinairement pervers, s'attardant autant sur les rapports amoureux de son entourage que sur sa pauvre vie monacale. A nous d'imaginer, dans les interstices de cette fiction minimale, les fièvres et les pulsions qui rôdent. Car ce qui intéresse Bresson, au fond, depuis son chef-d'oeuvre inaugural, Les Anges du péché (beau titre programmatique), ce sont les errements des saints, leurs tentations salaces, leurs faiblesses (...)
Un voleur, un voyeur, une hérétique, une sainte, un âne, une femme jalouse... quelques uns des personnages que l'on croise sur les routes silencieuses du cinéma de Robert Bresson. On est dans un pays bavard où chaque murmure est sûr de croiser un micro patient qui l'immortalisera. Le moindre son est recomposé à petits pas. Ici, les silences ont une épaisseur d'écume. Le petit curé de campagne se meurt petit à petit en rêvant d'un Dieu qui ne rêve pas assez de lui. C'est un homme d'une autre époque, un prêtre du XIXe siècle. S'il savait ce que l'on dit de lui, il rougirait."
"Le film rompt avec les adaptations littéraires de l'époque, fondées sur une succession de scènes le pl
"Le film rompt avec les adaptations littéraires de l'époque, fondées sur une succession de scènes le plus souvent closes sur elles-mêmes et fortement dramatiques (...) L'originalité spécifique du Journal d'un curé de campagne, c'est que sa construction, fidèle à l'oeuvre de Bernanos, est la chair même de son propos. Ces instants, ces fragments de journal, vie vécue et vie repensée à travers le cerveau et l'âme du héros, installent le spectateur à l'intérieur même de la subjectivité de ce héros et l'empêchent de le juger. Etant enfermé au coeur de sa vie et de ses pensées, le spectateur participe de son mystère, mais sans pouvoir tout à fait le comprendre... "
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