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Gravement malade, une célèbre actrice réunit sa famille lors de vacances au Portugal pour faire le point.
Frankie, célèbre actrice française, se sait gravement malade. Elle décide de passer ses dernières vacances entourée de ses proches, à Sintra au Portugal. Sa famille recomposée ne montre pas un grand enthousiasme. Il y a Paul, son fils maladroit, Ilene, une coiffeuse de plateau et Jimmy, mari éploré.... Au fil des déambulations des uns et des autres autour et dans la maison de vacances, des rancœurs et des malentendus se font jour, des disputes éclatent, des coups de cœur se forment...
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"Françoise Crémont, alias Frankie est une actrice française rattrapée par la maladie. Convaincue que ses jours sont comptés, elle passe ses
"Françoise Crémont, alias Frankie est une actrice française rattrapée par la maladie. Convaincue que ses jours sont comptés, elle passe ses dernières vacances au Portugal, dans une maison paradisiaque entourée d'une poignée de personnages qui ont été jusqu'ici les jalons essentiels de son existence…
Présenté en sélection officielle à Cannes, ce film y était comme une parenthèse sensible s'achevant sur un plan panoramique habité d'une merveilleuse musique. Ce qu'il raconte est assez flou, au fond, comme si son vrai sujet était d'accorder aux choses moins d'importance qu'elles n'en ont méritée. Pour cette raison, Isabelle Huppert en était la cliente idéale. Une scène sur un objet de valeur jeté dans les fourrés la fait pourtant sortir de ses gonds d'une façon comique mais il n'en reste pas moins que le cinéma n'a jamais parlé, avec autant de délicatesse, de la notion de l'effacement."
"Si Frankie d’Ira Sachs - une fiction bon teint - documente quelque chose de «réel» (tous les films le font, c’est leur lot, mais certains
"Si Frankie d’Ira Sachs - une fiction bon teint - documente quelque chose de «réel» (tous les films le font, c’est leur lot, mais certains ne documentent pas exactement ce qu’ils croient, il y a alors comme une fuite quelque part, qui ne va pas dans leur sens et qui peut leur coûter cher), ne serait-ce pas la colonisation du Portugal par le tourisme international (français et américain) ? Dans Frankie, une éponyme actrice célèbre (Isabelle Huppert) convoque les membres de sa grande famille franco-américano-européenne recomposée dans un hôtel chic de Sintra (district de Lisbonne), pour leur faire de discrets adieux et les préparer à son absence. Le film choral qui s’ensuit pourra se déployer autour d’elle, en une série de scènes satiriques ou émouvantes, le long des belles allées d’une ancienne ville d’aristocrates.
Raconté comme ça, Frankie a l’air ridicule, il ne l’est pas vraiment : trop subtil pour ça - subtil jusque dans son manque de tact, occasionnel et criant (il y a par exemple dans le film un «détail qui tue» de grande valeur, qu’on ne lui fera pas le mauvais coup de ramasser). Frankie est bien fait, par une réunion de professionnels, grandes actrices, bons acteurs et techniciens, cinéma de bonne qualité et de bon ton, et qui n’a même pas le mauvais goût de manquer d’âme (les adieux de Frankie au monde sauront bien sûr être déchirants).
On y verra une fable : le cinéma français (Huppert ou les autres) et le cinéma américain (Sachs et les autres) partent en visite chez un parent, le cinéma portugais, pour y mourir. Les deux premiers, malgré tout ce qui les sépare et dont ils auront le loisir de discuter, ont en commun de savoir réduire le monde à un décor - quel que soit le prix de la location saisonnière -, à une scène, où laisser s’avancer leurs tragédies internes et leur vieille peur de disparaître.
Le troisième, un vrai prince, se met en quatre pour les accueillir comme il peut. Le chef-opérateur Rui Poças et l’ingénieur du son Vasco Pimentel (comme l’hospitalier guide portugais du film, joué par Carloto Cotta, ou les convives de l’anniversaire où Frankie se retrouve par hasard) ont beau faire montre de tout leur art, les autres n’entendent et ne voient qu’eux-mêmes, leur finitude les intéressera toujours plus que la lumière complexe de l’Atlantique. Certes, la fable a conscience d’elle-même (c’est même sa spécialité), mais l’art bourgeois de la confession, sincère et subtile, aura fini par fatiguer tout le monde. Le monde comme parc à thèmes : à d’autres. Savoir tout jouer à la perfection et partout, cette puissance ne serait-elle pas aussi un défaut ?"
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