Joseph Morder, souris parce que c'est grave
VIDEO | 2012, 5' | Du comique au tragique sans passer par la case pathos. Joseph Morder évoque El Cantor, l'histoi1
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William Stern mène une vie tranquille lorsqu'un télégramme lui annonce l'arrivée d'un cousin qu'il n'a pas vu depuis plus de trente ans.
À la grande surprise de William, son cousin Clovis, qu'il n'a pas revu depuis une trentaine d'années, arrive de New York pour lui rendre visite. Les retrouvailles entre les deux hommes font naître mille souvenirs : toujours aussi complices, ils deviennent vite inséparables, revivant, l'espace d'un instant, leurs jeunes années… Seule Elizabeth, épouse de William, qui vient de perdre son père, ne partage pas leur gaieté. Pourtant, peu à peu, le charme de Clovis, descendant d'une lignée de célèbres "cantors", gagne tout le monde, y compris Elizabeth. Et s'il n'était pas rentré en France uniquement pour revoir son cousin ? Et si la flamme des vieux chants yiddish, ceux de son père et de son grand-père, s'était soudain ravivée ? Entre humour et nostalgie, Clovis tente de renouer avec son passé et ses racines, redevenant, pour quelques jours, "El Cantor"…
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"El Cantor a cette tenue farfelue, tiré à quatre épingles et à la fois débraillé, la belle al
"El Cantor a cette tenue farfelue, tiré à quatre épingles et à la fois débraillé, la belle allure intimidée, l'élégance distraite. Pourquoi dès lors ne pas réconcilier « Jean qui pleure et Jean qui rit », et se réconcilier enfin, pourquoi garder ses distances, et pourquoi Clovis préfère-t-il appeler Liza « Elizabeth » ? Parce que, en somme, « c'est plus intime »."
Retrouvez le texte complet sur le site de l'ACID.
L'ACID est une association née en 1992 de la volonté de cinéastes de s'emparer des enjeux liés à la diffusion des films, à leurs inégalités d'exposition et d'accès aux programmateurs et spectateurs. Ils ont très tôt affirmé leur souhait d'aller échanger avec les publics et revendiqué l'inscription du cinéma indépendant dans l'action culturelle de proximité.
Sandrine Rinaldi" Il fallait une bonne dose d'imagination pour associer Lou Castel, sa puissance physique et émotionnelle, sa gravité
" Il fallait une bonne dose d'imagination pour associer Lou Castel, sa puissance physique et émotionnelle, sa gravité, sa filmographie romantique, et Luis Rego, le lutin fragile qui évoque avant tout les comédies populaires troupières. Et d'imagination, Joseph Morder n'en manque pas. Adulé par une poignée de fidèles, ignoré du reste du monde, cet homme-caméra, auteur d'un journal filmé mythique, fait avec cette simple idée la preuve de son intuitivité cinématographique.
Alliant une douce folie burlesque à une profonde mélancolie, ce tandem inédit donne sa tonalité au film (...) Descendant d'une grande lignée de cantors, les chantres de la liturgie juive européenne, Clovis vit à New York, mais a grandi en Amérique du Sud - tout comme l'auteur du film, qui aime à se définir, entre autres, comme un "juif tropical".
D'errance en beuverie, les personnages sont happés dans un monde parallèle dont la surface convoque l'univers joyeux de leur enfance, et les tréfonds abritent les reliques ensevelies de la culture yiddish. Sillonnant les rues, arpentant les bars, les synagogues, ils renouent avec des personnages ressortis du passé que Clovis rallie à une impossible entreprise de recollage d'une mémoire en morceaux..."
"Ce premier long d'un vétéran du moyen métrage expérimental tente d'emprunter une voie peu balis&ea
" ... Lou Castel, Luis Rego, Françoise Michaud, acteurs rares et atypiques qui comptent dans la mémoire de certains cin&
" ... Lou Castel, Luis Rego, Françoise Michaud, acteurs rares et atypiques qui comptent dans la mémoire de certains cinéphiles. De mémoire, il est justement question avec cette visite surprise d'un doux dingue d'Amérique chez son cousin du Havre.
Proche du théâtre de marionnettes, ce film funambule de Joseph Morder, pionnier du journal filmé en super-8, oscille entre loufoquerie et gravité. Il y a des maladresses, des impasses, mais compensées par un charme poétique diffus et des complaintes yiddish qui semblent immémoriales. Et puis on l'avoue : on a un faible pour Françoise Michaud, comédienne altière, voix intense et jumelle possible d'Emmanuelle Riva."
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