SHREK LE TROISIÈME

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Il était une fois, un ogre qui avait fini par se faire accepter dans toute sa laideur, trouvé l’amour qu’on lui refusait, mais qui n’apprécie guère que son beau-père de Roi voie aujourd’hui en lui son successeur au trône après avoir voulu le faire éliminer. Shrek n’a pas quitté son marécage pour devenir Roi. Il aspire de nouveau la paix et il ne l’aura que s’il parvient à se trouver un remplaçant… Et Arty, le cousin stupide de Fiona, pourrait bien faire l’affaire…

Shrek le Troisième est le premier épisode de la franchise à avoir reçu des critiques mitigées, sans que cela pèse sur le succès commercial. Pourtant, la fantaisie et le rythme sont là et les personnages angulaires fidèles à leur rang. A la réalisation, Andrew Adamson (parti produire Le Monde de Narnia) a laissé la place à Chris Miller et Raman Hui, mais apparaît encore au générique comme scénariste.

Ici, c’est la légende des Chevaliers de la Table ronde qui est objet de tous les quolibets, de Merlin l’enchanteur à Lancelot, en passant par La Dame du lac et bien sûr le roi Arthur à qui Justin Timberlake prête sa voix et dépeint comme un ado rebelle doublé d’un loser. Le chanteur va même plus loin en qualifiant son personnage de “ringard" : à l'adolescence, tout le monde est impopulaire et paniqué à l’idée que tout ce qu’on dit puisse être retenu contre vous. En fait, Arty, est un peu comme moi ; un peu stéréotypé” conclut le très lucide Justin. Il est pourtant bien à l’origine de quelques-unes des meilleures situations du film. Régalez-vous.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver SHREK (C'est là que tout a commencé !) ou encore SHREK 2 (2004) (C'est là que tout a continué...).

La parodie de la légende des Chevaliers de la table ronde qu’offre Shrek 3 prend une saveur particulière lorsqu’on découvre au générique - comme dans Shrek 2 - la présence de John Cleese et d’Eric Idle, deux anciens Monty Python. En 1975 tous deux avaient accédé à la notorieté internationale avec la sortie de Sacré Graal ! leur propre entreprise de déboulonnage du mythe. Cleese y tenait les rôles de Lancelot et du Chevalier Noir, tandis qu’Idle incarnait notamment Robin des Bois.

Comme dans les épisodes précédents le scénario distille un nombre extravagant de clins d’oeil à des films populaires, y compris à travers la traduction pour la version française : c’est le cas lorsque dans une scène l’expression “ça puire” est employée par un personnage, référence bien sûr au film Les Visiteurs. Et Idem lorsque Lancelot, provoquant, Arthur lui lance la réplique imparable de Brice de Nice : “Casséeeh !”

Ce 3ème volet est différent des autres. Bravo aux réalisateurs qui n'ont pas remis le même plat au four, mais renouvelé la saga. Marier une certaine épaisseur, de l’émotion et un Shrek plus humain tout en gardant l’ironie, le 3ème degré et ceci de manière parfaitement ...

Shrek s'arrête au 2, point. Edit : Eh bien finalement, je l'ai revu, et il est pas si mal. Passable, on passe quand même un bon moment. Il faudrait toujours revoir un film 2 fois avant de le critiquer... ...

J'étais pas super emballé après avoir lu pas mal de commentaires plutôt négatifs. Bah en fait c'est pas mal du tout. Aisément du niveau du 2ème. Ça commence à Far Far Away, où Shrek et Fiona sont en position d'hériter du royaume. Shrek est pas du tout emballé, il préfère ...