RENCONTRES DU TROISIÈME TYPE

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Presque 30 ans avant de traiter des aliens maléfiques dans son remake de La guerre des mondes, Steven Spielberg avait traité des aliens bénéfiques avec Rencontres du 3ème type. Dans la mythologie extraterrestre, le titre fait allusion à une rencontre physique avec des visiteurs d’une autre planète, le 1er type indiquant une simple observation, le second laissant une trace matérielle.

Avec ce film, réalisé en 75 entre Les dents de la mer et 1941, Spielberg définissait certaines figures qui allaient devenir caractéristiques de son cinéma, notamment tout ce qui concerne la description détaillée du quotidien des classes moyennes dans les "suburbias" (les banlieues résidentielles).

Richard Dreyfuss y incarne un personnage normal, soudain habité par la certitude d’un destin qui le dépasse. Il ne le sait pas encore, mais il a été choisi par des extraterrestres pour les acompagner.  La virtuosité de la mise en scène, la puissance narrative, la maîtrise des effets spéciaux ont contribué au succès écrasant du film qui a largement dépassé Les Dents de la mer, première grande réussite de Spielberg.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver ET L'EXTRATERRESTRE ou encore LA GUERRE DES MONDES .

La personnalité de Steven Spielberg se lit à tous les niveaux de Rencontre du 3ème type. On en retrouve des traces dans le parcours même du personnage joué par Richard Dreyfuss, prêt à tout pour suivre l’appel que lui ont lancé les extraterrestres.  Des années après, Spielberg a déclaré que s’il devait refaire le film, il éviterait la partie de l’histoire où le père abandonne sa famille. Il faut dire que lui-même garde de son enfance en Arizona un souvenir contrasté : d’un côté, il y avait l’extraordinaire liberté dont il jouissait dans cette banlieue quintessentielle qu’il décrira souvent par la suite sous des formes plus ou moins idéalisées, mais il y a eu aussi le traumatisme consécutif au divorce de ses parents.

Dans Rencontres du 3ème type, le cinéaste a choisi de diriger l’arc narratif dans un sens très précis : il part d’un sentiment de peur très adulte et évolue vers une forme d’émerveillement propre à l’enfance. Au début, la mise en scène joue sur le montage brutal et les dissonnances pour donner un sentiment de malaise et indiquer la présence de quelque chose d’anormal. Mais à mesure que le film avance, l’ambiance se calme pour suggérer qu’il s’agit moins de redouter l’inconnu que de l’accepter.  D’une certaine façon, cette approche optimiste et affective du thème de la rencontre avec des êtres venus d’ailleurs était la réponse de Spielberg à l’approche beaucoup plus froide et cérébrale de Kubrick dans 2001 l’odyssée de l’espace.

Spielberg, qui aimait les cinéastes, a fait appel, sans y croire une seconde, à François Truffaut pour incarner un scientifique. Contre toute attente, Truffaut a accepté.  Comme il ne parlait pas très bien anglais, il a utilisé un truc qu’il avait lui-même préconisé à une de ses actrices qui avait du mal à mémoriser son texte dans La nuit américaine : il avait écrit ses dialogues sur des cartons soigneusement placés en dehors du champ de la caméra. Dans une scène, il avait même agrafé son texte sur la veste d’un officier de police qui tournait le dos à la caméra. Réalisé pour un budget très important pour l’époque (18M), le film en a rapporté 120, ce qui en a fait l’un des plus rentables des années 70.

Après avoir démontré un talent hors pair pour construire l’angoisse et le rapport au monstre, Spielberg s’attèle à un grand œuvre qui contient l’essence même de son cinéma : les fascinants pouvoirs du merveilleux. Le récit entier est celui d’une convergence, ...

Pendant que George Lucas s'apprête à marquer à jamais un certain nombre de spectateurs avec son inattendu Star Wars, son ami Steven Spielberg profite du carton surprise de Jaws pour s'attaquer à un sujet qui le passionne, l'ufologie, à travers Rencontres du troisième type. ...

Je suis franchement ennuyé, parce que j'ai envie d'écrire un critique sur ce film; une critique qui donne envie de le voir et qui explique pourquoi rencontre du troisième type est un grand film et surtout, mon film préféré de Steven Spielberg, et j'en suis incapable. Bien ...