LA FIÈVRE DU SAMEDI SOIR

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Quel personnage, ce Tony Manero ! Incarné par John Travolta, au point d’en être indissociable, ce survolté du disco a largement transcendé la fiction pour devenir un phénomène pop incroyable. Vous aussi, attrapez La Fièvre du samedi soir.

Ce jeune type de Brooklyn, dénigré par ses parents, se retourne la tête dans des compétitions de danse au 2001 Odyssey. Il traîne avec ses potes, dans cette ville soumise à la libido, au racisme, à la violence. On se souvient, c’est vrai, du disco inferno. Moins du constat social et de la tragédie.

Avec La Fièvre du samedi soir, en 1977, John Travolta devient une star et un sex symbol. La bande originale, entièrement composée de titres des Bee Gees, est l’une des BO les plus célèbres et électrisantes que le cinéma ait connue. Le film est un incontournable et vous pouvez désormais le regarder sur FilmoTV.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver STAYIN ALIVE (La suite, plutôt méconnue, de LA FIEVRE DU SAMEDI SOIR, réalisée par Sylvester Stallone.) ou encore TONY MANERO (TONY MANERO, réalisé par le Chilien Pablo Larrain, suit un homme obsédé par le personnage de John Travolta dans LA FIEVRE DU SAMEDI SOIR...).

John Travolta, qui n’avait alors connu au cinéma que des seconds rôles (notamment chez Brian De Palma dans Carrie), accède à son premier « premier rôle » avec La Fièvre du samedi soir, en 1977. Pour cela, il s’astreint à un exercice physique drastique, enchaînant un jogging de trois kilomètres quotidiens et trois heures de danse qui lui ont fait perdre, avant le tournage, près de dix kilos. Si bien qu’il a exigé d’être filmé en plan large lors de la séquence de danse sur « You Should be Dancing », afin que les spectateurs puissent bien voir à quel point il avait travaillé. Un premier montage, accumulant trop de gros plans, a été retoqué par le comédien qui a fini par superviser le montage final de la séquence, le mettant plus en valeur avec des vues d’ensemble.

Avec 20 millions d’exemplaires vendus, la bande originale de La Fièvre du samedi soir est restée six ans l’album le plus vendu dans le monde. En 1982, Michael Jackson détrône les Bee Gees avec son album Thriller. En revanche, Saturday Night Fever a tenu plus longtemps au titre de bande originale la plus vendue… Il a fallu attendre 15 ans pour que l’album enregistré par Whitney Houston pour son film Bodyguard vienne lui rafler la couronne.

Le tournage de La Fièvre du samedi soir ne s’est pas déroulé sans heurts. D’abord des fans de John Travolta, qui l’adoraient depuis qu’il avait joué dans la sitcom Welcome Back, Kotter, ne cessaient de le poursuivre et de hurler son nom, ce qui a forcé les producteurs à travailler de manière plus discrète et à réagencer les prises de vues. Ensuite, plus surprenant, certains membres de la communauté juive hassidique ont fait entendre leur mécontentement de voir l’équipe tourner dans leur quartier – la rumeur veut qu’ils auraient même renverser une voiture appartenant à la production. Enfin, une petite bombe artisanale a éclaté au club qui servait de décor ; il s’agissait d’intimider la production pour qu’elle embauche plus de gamins du quartier. Par conséquent, un petit groupe mafieux aurait chercher à extorquer de l’argent à l’équipe de tournage contre sa protection face au mécontentement local.

Probablement le film de "jeunes" qui en son temps en 1977, a déclenché un véritable phénomène sociologique, c'était du jamais vu, car ce fut statistiquement parlant l'un des succès les plus rentables à l'époque, une véritable explosion aux Etats-Unis : en 180 jours, le ...

Tony Manero, dix neuf ans, vit à Brooklyn. Son existence est morne dans son milieu défavorisé où ses parents le prennent pour un raté. Il travaille six jours sur sept chez un marchand de couleurs à quelques pas de chez lui. Ses seuls compagnons sont ses potes Double J. et ...

Passons si vous le voulez bien sur le côté kitsch du film, le pantalon patte d'eph' et le col pelle à tarte de Johnny car ce film est le film testament des 70's tels que l'ont vécu les prolos de l'époque. Et rien que pour ça c'est beau! Tony Manero. En voilà un personnage ...