HALLOWEEN

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Il est de retour, il vient massacrer pour Halloween les agneaux de la bonne ville d'Haddonfield, comme jadis, comme tout le temps à vrai dire. En 2018 sort une nouvelle version d’Halloween mise en scène par David Gordon Green. C’est une sorte de reboot, de remise à zéro de la franchise.

Michael Myers s’est donc échappé de l’hôpital psy et il vient finir le boulot avec masque, couteaux et autres ustensiles. L’hécatombe prévue est bien au rendez-vous, avec comme dans tous les slashers, l’assassinat de jeunes gens en priorité.

Le masque n’a pas vieilli, Jamie Lee Curtis un peu, elle est grand-mère et névrosée au dernier degré, enfourraillée comme une survivaliste. Il faut dire qu’il y a de quoi, avec un frangin pareil... Planquez les enfants, adossez-vous au mur et regardez qui est caché derrière la porte !

 
Dans le même genre vous pouvez trouver SCREAM DE WES CRAVEN (1996) (La génération suivante du slasher, avec comme grand héritier Wes Craven qui va lancer la nouvelle franchise du genre. Le tueur est joueur, il harcèle les adolescents et il connaît ses classiques. Le masque de la mort est son accessoire-fétiche, commode pour cacher un membre de l'entourage.) ou encore BLAIR WITCH DE ADAM WINGARD (2016) (17 ans après Blair Witch Project, une nouvelle variation autour du thème, qui reprend un des succès-surprises des années 90. On y retrouve, dans une version moins trash, les bois hantés par une étrange entité. Les sorcières sont de retour mais au 21e siècle ont-elles encore un tel pouvoir de nuisance?).

En 2018 c’est la date anniversaire du massacre d’Halloween, le premier, le fondateur celui de John Carpenter. Du coup malgré tous les avatars tournés entretemps, la provisoirement ultime version reprend 40 ans après les fondamentaux qui virent l’affrontement entre Michael Myers le tueur psychopathe et celle qui l’a mis hors de nuire, Laurie Strode, alias Jamie Lee Curtis.

Et d’ailleurs John Carpenter, le grand gourou est producteur de cette nouvelle version et il a veillé au grain, pardon au surin. Il faut dire que son horrible bébé, a été exploité pendant dix films auparavant, d’une certaine manière cela avait été l’éternel retour en version gore. Chacun y était allé de son interprétation sur le thème et sur l’époque. David Gordon Green le nouveau réalisateur avait trois ans lors de la sortie de la version initiale. Ce n’est pas un réalisateur de slasher, ni d’horreur tout court. D’une certaine manière, on oserait dire qu’il est vierge.

On rappellera que Carpenter avait été associé aux trois premiers films, en réalisation écriture ou production. Mais à l’issue de Halloween 3, le sang du sorcier en 1982, le filon semblait être épuisé. Il faut dire que le public a toujours voulu du Michael Myers le tueur mutique et qu’il ressuscite de ses cendres pour l’éternité, comme un héros de jeu vidéo. On le verra désormais ensuite revenir à volonté, sa vie, son œuvre, sa famille, sa descendance, ange exterminateur de sa propre lignée dans des versions remake ou prequel. Jusqu’aux radicales variations effectuées par les adaptations de Rob Zombie. Mais rassurez-vous manants, tant qu’il y aura des couteaux il y aura des Halloweens.

Vous savez que je prie tous les soirs pour qu'il s'évade. Pourquoi vous faites une chose pareille ? Pour lui faire la peau. Halloween, une saga mouvementée Halloween le slasher iconique réalisé en 1978 par le génial John Carpenter est de retour en tant que ...

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