BRAVEHEART

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En 2015, vingt ans après la sortie de Braveheart, sa deuxième réalisation, Mel Gibson affirmait continuer de recevoir des courriers remplis de haine à propos de ce film. Certains spectateurs furieux lui reprochent d’avoir véhiculé un message anti-anglais à travers ce récit sur un conflit datant du treizième siècle.

Braveheart retrace le destin héroïque de William Wallace, un jeune Ecossais qui s’est soulevé contre la couronne d’Angleterre et s’est distingué comme vaillant chef de combattants luttant pour l’indépendance de l’Ecosse. Arborant des peintures de guerre bleues, Mel Gibson s’est attribué le rôle principal de cette épopée, confiant à Sophie Marceau celui d’Isabelle de France.

Si Gibson a essuyé quelques reproches d’anglophobie, cela n’a pas empêché le film de cartonner au box-office, y compris en Angleterre, ni de collectionner les récompenses. On retiendra simplement ses cinq oscars, dont celui du meilleur film et celui du meilleur réalisateur. Sa bande originale, qui convoque flûte et cornemuse, a elle aussi marqué son temps. Elle est de James Horner, qui allait ensuite composer celle de Titanic.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver SPARTACUS (Un ex-esclave charismatique prend la tête d'une révolte politique dans la Rome antique) ou encore OUTLAW KING : LE ROI HORS LA LOI (Récit d'un autre révolte écossaise contre l'armée anglaise au Moyen-âge).

Braveheart n’est pas d’une grande exactitude historique. Le scénario, signé Randall Wallace, futur réalisateur de Et si le ciel existait ?, s’appuie sur un poème épique du XVè siècle, une oeuvre peu soucieuse de documenter avec rigueur la vie de William Wallace. Par ailleurs, le script s’offre des libertés délibérées par rapport à l’Histoire. Alors que la bataille de Stirling Bridge s’est déroulée autour d’un pont, le film s’abstient de montrer le pont en question. Quant à la romance avec Isabelle de France, elle relève de la pure fantaisie. La jeune princesse n’a épousé le roi d’Angleterre que trois ans après la mort de Wallace…

Alors que cette superproduction célèbre l’Ecosse, le tournage a eu lieu principalement dans des paysages irlandais ainsi qu’au château du roi Jean à Limerick. L’Irlande a en effet accordé certains avantages fiscaux à la production et l’armée irlandaise a mis à la disposition du metteur en scène pas moins de 1700 réservistes pour interpréter les guerriers des deux camps en présence dans les séquences de bataille. Pour l’occasion, les autorités militaires leur ont accordé le droit de se laisser pousser la barbe. Cela dit, plusieurs scènes ont bien été tournées à Edimbourg et dans d’autres sites écossais comme les environs de Glen Coe ou Glen Nevis.

Décapitations, mains coupées, gorges tranchées, la violence des combats à la hache et l’épée a suscité de nombreux commentaires à la sortie du film. En fait, Mel Gibson a même coupé certaines séquences d’un réalisme trop brutal pour éviter que le film ne soit interdit aux moins de 17 ans aux Etats-Unis. Avec ses nombreuses scènes de combat à régler, on imagine bien que le tournage d’une telle production a été plutôt éprouvant pour le metteur en scène qui dormait très peu. Pourtant, Sophie Marceau raconte qu’en arrivant sur le plateau, à son étonnement, elle a trouvé un Mel Gibson très serein et hyper détendu. En revanche, quand elle le revoit six mois plus tard à Hollywood, « il n’avait pas la même tête. Nerveux et parano, il n’arrêtait pas de vociférer »

Citation Ils peuvent nous ôter la vie... Mais ils ne nous ôteront jamais notre liberté. Citation Tel est l'adage de William Wallace, interprété magistralement par notre excellent Mel Gibson. Pour faire un rapide résumé, le film est narré par Robert le Bruce, ...

En ce premier samedi soir de février, mon lecteur bluray réclame du sang. Ca arrive, il est comme ça, Rodrigo, insatiable. Bien que lui en ayant déjà fourni une légère dose avec "Zombieland", je me vois contraint d'en rajouter une couche. Je me tourne donc vers un film de ...

J'ai revu "Braveheart" récemment ; Je l'avais vu il y a très longtemps quand j'étais petite sans en retenir grand chose, mis à part l'impression que c'était un super film et quelques scènes marquantes (les cuculs des écossais, évidemment, un peu comme tout le monde, en ...