BONJOUR LES VACANCES

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C'est important de profiter de sa famille pendant les vacances d'été. C'est pour cela que Clark décide de faire quatre mille kilomètres en voiture avec femme et enfants pour se rendre dans un parc d'attraction. Vous allez voir qu'il est vraiment motivé vu tous les ennuis  - euphémisme ! -  qu'il va rencontrer sur la route.

C'est un pur cauchemar comique que cette traversée pittoresque de l'Amérique profonde ! Une véritable galerie de ploucs dont un cousin vraiment pathétique joué par Randy Quaid et une vieille tante qu'on préfèrerait avoir en photo plutôt que dans sa voiture ! De motels miteux en campings dégueus, la famille va vraiment devoir être soudée pour garder le sourire, et nous, évidemment, on est morts de rire, en croisant les doigts pour ne jamais connaître ce genre de voyage !

Harold Ramis, qui réalisera plus tard le désopilant Un jour sans fin, s'éclate à plonger cette famille de WASP dans les pires clichés de chaque région de l'Amérique et dans des décors plus pourris et inhospitaliers les uns que les autres. Mais la véritable attraction du film est bien sûr le comique Chevy Chase, très en forme en Américain moyen avec son petit polo et ses mimiques de mec suffisant que rien ne peut ébranler même pas le cadavre d'une vieille sur le toit de son break familial ! Dans le rôle de son fils, avec appareil dentaire, le jeune Anthony Michael hall n'est pas mal non plus et John Hughes, autre spécialiste de la comédie dans les années 80, le récupérera pour son Breakfast Club. Allez, en voiture ! Et tenez bien le volant parce que cela va être épique !  

 
Dans le même genre vous pouvez trouver LITTLE MISS SUNSHINE DE JONATHAN DAYTON (Un voyage à travers l'Amérique en minibus jaune par une famille dont tous les membres ont des personnalités à part ! Drôle, caustique, émouvant aussi: un vrai moment de bonheur.) ou encore DATE LIMITE DE TODD PHILLIPS (Quand un type pressé et agacé est obligé de faire la route avec un crétin d'anthologie, le chemin est semé d'ennuis et de gags. Robert Downey Jr. et Zach Galifianakis s'en donnent à coeur joie et c'est un plaisir.).

Les vacances réussies ou pas sont un bon sujet de cinéma: celles où on l'on vit son premier amour, celles où les papas sont obligés de s'occuper de leurs enfants, celles où on découvre la face cachée de ses amis. Le tout, la plupart du temps, dans une franche ambiance de comédie et quelques larmes ! Exemple récent et triomphal avec Les Petits mouchoirs de Guillaume Canet où des copains pour la vie se rendent compte à quel point ils peuvent être égoïstes et centrés sur leurs petites névroses respectives.

Dans un genre nettement plus hilarant, Les Bronzés, évidemment, dirla dirladada, d'abord au Club Med dans le premier volet de 1978, puis dans Les Bronzés font du ski, réalisé un an après par Patrice Leconte, où la bande du Splendid n'a pas changé ! Dans Les Bronzés 3, bien des années plus tard, ils se font une petite thalasso chic en Sardaigne et ils ne sont plus tout à fait les mêmes. Il n'y a que Popeye, Thierry Lhermitte pour ne pas avoir succombé à la chirurgie esthétique ! Dans le style vacances pétantes et Benco, Camping de Fabien Oteniente rencontra un succès phénoménal, en grande partie grâce à Patrick Chirac, Franck Dubosc qui ne voit pas pourquoi il changerait de nom !

Des comédies vacancières dont les ancêtres sont les deux films de Michel Lang dans les années 70 : A nous les petites Anglaises ou un séjour linguistique en Angleterre très initiatique et l'Hôtel de la plage avec l'inénarrable Daniel Ceccaldi. Un acteur abonné aux délicieuses comédies chorales de Pascal Thomas comme Les maris, les femmes, les amants où l'Ile de Ré est le théâtre d'une tendre ronde familiale et sentimentale, avec des pères laissés en roue libre par leurs épouses restées à Paris. Dans 15 août de Patrick Allessandrin en 2001, pareil : trois papa célibataires le temps de l'été, Jean-Pierre Darroussin, Charles Berling et Richard Berry, ont des conceptions très différentes de l'éducation des enfants et cela fait des étincelles !

Et puis il y a Eric Rohmer : chez lui, l'été est la saison idéale pour marivauder. Dans Conte d'été, en 1996, le tout jeune Melvil Poupaud, sa guitare en bandoulière à Dinard, hésite entre trois jeunes filles dont Amanda Langlet. Qui était déjà à l'affiche de Pauline à la plage, treize ans auparavant, avec Arielle Dombasle dans son meilleur rôle et Pascal Greggory. Un grand Rohmer qui vous ferait préférer la côte normande à la côte d'Azur pour jouer à Je t'aime moi non plus.

Une comédie pas si familial que ça dans le fond car on a droit a de l’humour noir et parfois très osé ( pédophilie , inceste , mort ) , le tout sur fond de road movie a travers l’Amérique profonde . Une famille en vacance va se rendre a Walley World , un parc d'attraction ...

Dans les années 80, le Saturday Night Live était si puissant que les anciens comédiens récurrents se retrouvaient à la tête de gros films, comme Chevy Chase avec ce Vacation. Contant l’histoire d’une famille moyenne américaine sympathique qui part en vacances en voiture ...

C'est le second film d'Harold Ramis, et le scénario est signé John Hugues. Il raconte les vacances d'une famille de Chicago, les deux parents, deux enfants (et une tante et son chien sur une partie du film). Leurs vacances consistent en une longue traversée des USA en voiture, ...