Un village français

Automne 1945, alors que le procès de Daniel Larcher et du sous-préfet Servier débute, Bériot doit laisser son fauteuil de Maire après que les élections municipales aient été invalidées. Antoine, démobilisé, retrouve Geneviève et la promesse d’un avenir commun, tandis qu’Hortense, très seule malgré la présence de Daniel, semble doucement glisser vers la folie.

Jeannine doit affronter le comité d’épuration de Villeneuve dont Raymond fait partie tandis que Suzanne tente, avec l’aide de Loriot, de remettre Gustave dans le droit chemin en lui transmettant les valeurs et les idées de son père, Marcel. Au procès, le témoignage d’Heinrich Müller est très attendu.

Bériot, mis en échec par son propre Parti, ne cesse de faire payer à Lucienne son manque d’amour, tandis que la jeune Léonor s’éprend de Gustave, inconsciente du danger qu’il représente. Les communistes, galvanisés par les élections municipales à venir, érigent Marcel en héros.

Raymond, cornaqué par Jeannine, a accepté d’être le candidat gaulliste à la Mairie de Villeneuve. Il doit convaincre Antoine d’accepter l’organisation d’une cérémonie en mémoire des quatre maquisards qui se sont sacrifiés pour sauver tous les autres…

Marchetti, en attente de son exécution, a accepté de témoigner en faveur de Daniel obtenant en échange de l’aide pour retrouver Rita et leur fils David. De son côté, Loriot fait tout pour protéger Gustave et Léonor, quitte à mettre sa carrière en danger.

L’heure est aux commémorations chez les communistes comme chez les gaullistes. Alors que Raymond, peu convaincu, se présente officiellement comme candidat à la Mairie, la nécessité de l’engagement politique se révèle à Gustave. Au procès, c’est l’heure du verdict…

Décembre 1945. Daniel et Hortense se disputent en attendant la visite de Tequiero. 30 ans, plus tard, Tequiero, devenu un jeune chirurgien, vient voir Daniel : il lui reproche d’être responsable de la déportation des juifs de l’école en 1942. En 45, un accident du travail sanglant à la scierie met le feu aux poudres…

Tandis qu’en 1945 Anselme et Suzanne mènent la grève à la scierie, Lucienne décide de confronter Bériot au sujet d’un soldat allemand qu’il aurait tué pendant la guerre. En 1975, Daniel et Hortense reviennent pour la première fois à Villeneuve.

En 45, la grève se durcit à la scierie, tandis qu’après un nouveau délire d’Hortense, Daniel la montre à un confrère psychiatre qui conseille de l’interner. En 1953, Raymond est toujours emprisonné pour le meurtre de Caberni en 1942.

Alors qu’en 1945 Hortense est internée dans des conditions épouvantables, en 1975 son exposition à Villeneuve est compromise à cause d’un portrait d’Heinrich. Pendant ce temps, en 45 Gustave est recherché pour meurtre. 30 ans plus tard, il prend un verre avec Daniel et Tequiero ; ensemble, ils questionnent le passé et le présent.

En 45, Raymond négocie la fin de la grève à la scierie et prononce dans la foulée un discours de campagne remarquable, mettant à mal Edmond et les communistes… En 1975, des militants juifs manifestent pour empêcher le vernissage de l’exposition Hortense. Mais soudain, en 45, un nouveau drame se produit à la scierie…

Daniel découvre la famine des hôpitaux psychiatriques en 40-44, fait sortir Hortense, épuisée et meurtrie et renoue avec elle un lien indéfectible ; en 2003, Lucienne et Bériot se disent adieu pour la dernière fois.