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On se souvient des ouvriers qui se lançaient dans le strip-tease pour lutter contre le chômage (The Full Monty, 1997). Et des femmes mûres qui posaient nues sur un calendrier vendu au bénéfice de la lutte contre la leucémie (Calendar Girls, 2003). Voici des gays londoniens qui, dans les années 80, se risquent jusqu’au pays de Galles pour soutenir des mineurs en grève. Cette réunion des exclus, homos et ouvriers considérés avec le même mépris par Mme Thatcher, tourne presque au vaudeville : les citadins libérés semblent d’autant plus excentriques que les gars des corons sont filmés comme des taiseux conformistes, vaguement réacs. De quoi donner du relief à la marche vers la tolérance que veut célébrer le réalisateur. Dans ces scènes où tout le monde chante et danse, Pride fait preuve d’une ferveur communicative. Venu du théâtre et de l’opéra, Matthew Warchus nous émeut avec ses effets de chœur.