MORTAL ENGINES

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Oscarisé pour les effets visuels du King Kong de Peter Jackson et collaborateur fidèle du cinéaste néozélandais, Christian Rivers réalise Mortal Engines, son premier film, un blockbuster steampunk à 100 millions de dollars, produit par Peter Jackson.

Dans un futur postapocalyptique, des cités mobiles s’entredévorent. Un jour, Londres, gigantesque et puissante, ingère la petite ville de Salzhaken. L’une de ses habitantes, Hester Shaw, en profite pour fomenter le meurtre d’un notable de Londres, Thaddeus Valentine. 

C’est un univers foisonnant, d’une richesse visuelle impressionnante, que Mortal Engines, histoire d’une vengeance, déroule sur plus de deux heures de spectacle débridé. C’est surtout un film audacieux comme il nous est rarement donné de voir.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver OBLIVION (Dans OBLIVION, comme dans MORTAL ENGINES, l'action se déroule sur une planète qui a radicalement changé.) ou encore 47 RONIN (47 Ronin est le premier long métrage de Carl Rinsch : un blockbuster et un échec au box office... Comme Mortal Engines est le premier long métrage de Christian Rivers - un blockbuster et un échec commercial...).

Mortal Engines est l’adaptation de Mécaniques fatales, un roman écrit par Philip Reeve, publié en 2001. En 2009, Peter Jackson pose une option sur les droits d’adaptation mais le réalisateur très occupé sur la trilogie du Hobbit, a préféré confier le projet à son ami et collaborateur Christian Rivers. Peter Jackson officie tout de même au scénario avec sa femme Fran Walsh et Philippa Boyens, scénariste fidèle – elle a écrit la trilogie de l’Anneau, celle du Hobbit, mais aussi King Kong et Lovely Bones. Dan Hennah, production designer très proche du réalisateur, reprend du service pour Mortal Engines tout comme le costume designer Bob Buck. Mais le transfuge le plus éminent du Peter Jackson Universe, ça reste Hugo Weaving, le fameux Elrond du Seigneur des Anneaux.

Mortal Engines a été un échec terrible au box-office. Pour un budget estimé entre 100 et 120 millions de dollars, il n’a rapporté que 83 millions dans le monde entier et ce, malgré une exploitation en Chine, un marché généralement très lucratif. En comptant le coût du marketing, le film a au final généré des pertes de plusieurs dizaines de milliers de dollars. Plusieurs analystes ont pointé du doigt un univers et une intrigue difficilement résumables le temps d’un spot de pub. Ainsi, teasers et bandes annonces n’auraient pas réussi à aguicher un public un peu paumé… Dommage, car Peter Jackson voulait faire de Mortal Engines une nouvelle franchise pour les jeunes spectateurs. Raté.

Dès les premiers trailers de Mortal Engines, une polémique a enflammé la Toile. Dans le roman, Hester est totalement défigurée, sa bouche, son nez sont tailladés d’une gigantesque cicatrice et elle n’a d’ailleurs plus qu’un œil. On est loin du visage à peine marqué de la Hester Shaw jouée par Hera Hilmar. De fortes protestations se sont donc fait entendre, réclamant à ce que les visages défigurés, notamment féminins, aient leur place sur grand écran.

Curiosité de cette fin d'année, Mortal Engine emprunte à Jules Vernes et son univers rétro futuriste à l'origine du Steampunk. Mais ce pourrait être aussi une autre version de Mad Max où des groupes d'humains nomades se disputent les dernières ressources terrestres. Oui ...

Imaginez... Un rêve de fanboy qui devient réalité. Un monde post apocalyptique balançant entre le steam punk et les relents mad maxiens, où un Château qui était devenu Ambulant chez Hayao aurait enflé au point de se transformer en ville mouvante. Un monstre qui avalerait ...

Dans le futur, la plupart des villes sont devenues des cités mouvantes, se déplaçant au gré des ressources qu’elles trouvent. Celles-ci étant rares, une hiérarchie s’instaure entre les villes et des « cités prédatrices » voient le jour. Londres est de celles-ci, dirigée ...