A.I., INTELLIGENCE ARTIFICIELLE

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Tourné en 2000 par Steven Spielberg, A.I. ou Artificial Intelligence est un film qui a connu de nombreux rebondissements. En effet il s'agit à la base d'un projet de Stanley Kubrick, commencé dès les années 70 ! Mais entre le développement qui a pris beaucoup de retard et les effets spéciaux qui n'arrivaient jamais à satisfaire le maître, le film a finalement atterri entre les mains de Spielberg.

Situé dans un futur proche, le film raconte l'histoire d'un couple dont le fils Martin est dans le coma. Ce couple décide alors d'adopter un robot enfant nommé David, doté d'une intelligence artificielle tellement évoluée qu'il est capable d'aimer. Sauf que Martin finit par se réveiller et ne supporte pas la présence de ce nouveau frère artificiel, le contraignant ainsi à l'exil.

Abandonné à lui-même, le jeune David fera la rencontre d'un autre robot, interprété par Judd Law. Ce dernier va accompagner David dans une longue quête à travers les Etats Unis, à la recherche de son identité. Un film en forme d'hommage au grand Stanley Kubrick, qui mêle habilement grand spectacle et introspection.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver I, ROBOT (Parce que dans le futur, les robots ne sont toujours aussi gentils qu'on le pense.) ou encore MINORITY REPORT (Un an après A.I. Steven Spielberg continue d'explorer notre futur, en compagnie de Tom Cruise.).

A l'origine, Artificial Intelligence est l'adaptation d'une nouvelle signée Brian Aldiss, un auteur américain très apprécié par Stanley Kubrick. Comme la plupart de ses projets, le développement du film a pris beaucoup de temps, jusqu'à ce que Kubrick décide finalement de le confier à son ami Steven Spielberg. Il affirme alors que le thème du film convient mieux à la sensibilité du réalisateur de E.T. Mais ce dernier est alors occupé par le tournage du film Le Monde Perdu. C'est seulement en 1999, après la mort de Stanley Kubrick, qu'il commence à travailler sur ce fameux projet.

Reprenant le script de son mentor et s'entourant de son équipe de production, Steven Spielberg ne veut surtout pas dénaturer le projet initial. Mais il avouera par la suite avoir été très intimidé par cette tâche, décrivant Kubrick comme étant son maître absolu. Sorti en 2001, Artificial Intelligence est le dix-septième film du réalisateur américain, et on y retrouve en effet quelques thèmes qui lui sont chers, à commencer par l'enfance. Pour jouer David, le jeune robot, on retrouve l'un des enfants acteurs les plus en vue à cette époque: Haley Joel Osment. On se souvient surtout de lui dans le film Le Sixième Sens de M. Night Shyamalan, mais il incarnait aussi le fils de Tom Hanks dans Forrest Gump.

Face à cet enfant artificiel, les parents sont interprétés par Frances O'Connor, une actrice peu connue que l'on retrouvera par la suite dans Windtalkers de John Woo. Mais aussi Sam Robards, que l'on a surtout vu dans des séries américaines comme Spin City, A la Maison Blanche ou Gossip Girl. Mais l'un des personnages les plus marquants du film reste celui joué par Judd Law : un robot prostitué nommé Gigolo Joe, qui prend soin de David et l'accompagne dans ses aventures. Judd Law avait déjà une belle carrière derrière lui, avec à son actif des films comme Bienvenue à Gattaca d'Andrew Niccol, Minuit dans le Jardin du bien et du mal de Clint Eastwood, Existenz de David Cronenberg, ou encore Le Talentueux Mr . Ripley d'Anthony Minghella.

A.I. interroge un aspect de la vie pour lequel le français semble n'avoir pas de mot générique : la sentience (1). Après l'intelligence, la conscience peut-elle devenir l'étape suivante dans l'évolution des machines - et par conscience, je ne signifie pas ce qu'entendent ...

Décrié par beaucoup, A.I. est l’un des plus beaux moments de cinéma qu’a pu nous offrir Steven Spielberg. Suivant le pas d’un jeune robot en quête d’amour, le cinéaste mêle son aura populaire humaniste à une sphère cette fois-ci, plus intime et mélancolique dans ...

Considéré comme le Pinocchio des temps modernes, A.I. Intelligence Artificielle est une œuvre cinématographique qui se regarde comme si on nous racontait un conte fantastique et légendaire plaisant à écouter avant d’être dans les bras de Morphée. Idée venant du ...