BULLET HEAD

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Trois braqueurs sont coincés dans un entrepôt, traqués par la police. Mais si le danger règne à l’extérieur, c’est plutôt de l’intérieur que la plus grande menace gronde. Elle fait 70 kilos et a priori elle n’a pas été entraînée à réfléchir.

C’est un chien. Il s’appelle De Niro et à en croire le cadavre sanguinolent qui gît à ses pattes, il a très faim. Le hangar dans lequel les trois sont enfermés est le théâtre de combats de chiens illégaux et les parieurs vont forcément revenir.

Adrien Brody, John Malkovich, Rory Culkin vont devoir apprendre à courir vite, avant qu’Antonio Banderas ne rapplique pour récupérer son dû. Un joli casting pour un thriller étonnamment mélancolique.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver DON'T BREATHE (Dans DON'T BREATHE, un gros chien méchant empêche aussi le bon déroulé d'un cambriolage.) ou encore FREE FIRE (Le film de Ben Wheatley se déroule aussi intégralement dans un hangar.).

Le film est produit par Nu Boyana Film Studios, société de production et complexe de studios, situé juste à côté de Sofia en Bulgarie. Même si elle existe depuis les années 60, Nu Boyana appartient depuis 2005 aux productions américaines Nu Image et Millenium Films présidées par le producteur d’origine israélienne Avi Lerner, spécialisé dans les films de castagne. Les studios Nu Boyana sont gérés par Yariv Lerner, le fils d’Avi. Des films comme Expendables 2 et 3, La Chute de Londres et Hitman & Bodyguard y ont été tournés.

De Niro, le gros chien qui traque Adrien Brody, John Malkovich et Rory Culkin appartient à la race des Dogo Canario, les Dogues des Canaries si vous préférez, des chiens qui peuvent aller facilement jusqu’à 70 kilos et qui sont effectivement d’anciens chiens de combat jusqu’à ce que la pratique soit interdite. Trois chiens dressés différents mais tous bringés noir ont été utilisés pour jouer De Niro : Curly, Ademar et Han Solo. Le chiot que l’on voit être adopté par le personnage d’Antonio Banderas appartient à la même race et il a été adopté dans la vraie vie par Yariv Lerner, le patron des studios Nu Boyana.

Le scénariste et réalisateur Paul Solet a conçu Bullet Head comme une lettre d’amour aux chiens : « Le film ne parle pas de criminels de carrière, dit-il, ou d’un chien entraîné à combattre par un homme malveillant. C’est un film qui évoque ce que l’Homme et le chien ont en commun. Sur ce qu’est le conditionnement et sur le fait qu’il n’est jamais trop tard pour devenir ce que vous n’aviez jamais pensé être. » Paul Solet est un ancien dresseur ce qui lui a permis, explique-t-il, d’écrire un script où ce qu’il serait demandé aux animaux serait réaliste et réalisable. « Les chiens sont des animaux de meute comme nous.  Et si on donne un objectif à des animaux de meute, un objectif partagé par tous et qui les satisfera, alors des choses absolument fabuleuses peuvent arriver. » Voilà pour la métaphore d’une équipe de tournage.  

Heureuse surprise que ce film qui démarre comme un polar classique (trois braqueurs après un casse semi-raté, attendent un chauffeur qui doit les prendre en charge dans un hangar désolé) .et qui se développe comme un conte absurde presque Beckettien. d'ailleurs les protagonistes ...

Tombé sur le titre par hasard dans mon journal avec pour seule information la présence d'Adrien Brody (un peu en perdition, ces dernières années), je suis allé jeter un coup d'œil sur les critiques, étonnamment plutôt correctes, d'autant que se sont ajoutés au casting ...

J'ai été très agréablement surprise par ce film! Je m'attendais à un film d'action classique avec 3 voleurs qui essaient de s'échapper d'un casse et finalement, c'est relativement secondaire. L'entrepôt d'où ils sont prisonnier est en fait un lieu de combat de chiens le ...