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Une réflexion sur le désir à travers les amours compliquées de Pablo, un metteur en scène, et de sa soeur Tina qui, vingt ans auparavant était un homme...
Pablo, metteur en scène célèbre, est amoureux de Juan mais les relations entre les deux hommes sont difficiles. Pour tenter de l'oublier, il se précipite dans des aventures passagères et devient l'amant d'Antonio. Mais celui-ci se révèle très vite excessivement possessif. La passion tourne au thriller tandis que réapparait Tina, la soeur de Pablo, qui, autrefois, était un garçon... Après les comédies folles, le premier grand film flamboyant d'Almodovar, matrice de ses futurs chefs-d'oeuvres
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" La Loi du désir est le premier film produit par El Deseo (Le Désir), la société créée par Pedro Almodóvar et son frère Agustín. C'est le
" La Loi du désir est le premier film produit par El Deseo (Le Désir), la société créée par Pedro Almodóvar et son frère Agustín. C'est le film de l'indépendance et de la liberté conquises, et tout contribue à lui donner la portée d'un manifeste cinématographique. En premier lieu, évidemment, le fait que le personnage principal soit un cinéaste à la mode, Pablo Quintero.
A travers lui, Pedro Almodóvar met en jeu bien plus qu'un possible autoportrait. Il livre sa vision de ce qu'est un cinéaste : un homme qui ne peut obtenir ce qu'il désire qu'en le réalisant lui-même. Idée très poignante dans cette scène où Pablo Quintero écrit à son amant la lettre qu'il veut recevoir de lui. Subtile, ambitieuse, cette parabole sur la création est aussi constamment sensuelle. Ainsi, le personnage de Tina Quintero, la soeur de Pablo, interprété par Carmen Maura. Une femme qui est devenue « auteur et réalisateur » d'elle-même, puisqu'elle était auparavant un garçon, et a changé de sexe pour vivre une histoire d'amour avec... son père."
" Mélodrame dynamité par l’esprit de la Movida, La Loi du désir témoigne de la mise en place et de la maturation de l’univers d’Almodovar :
" Mélodrame dynamité par l’esprit de la Movida, La Loi du désir témoigne de la mise en place et de la maturation de l’univers d’Almodovar : appétits charnels non réciproques, familles explosées, transsexualité, doubles identités, mise à sac des tabous de la société espagnole, sens des couleurs vives et de la plastique proche du design… Tout ce qu’il allait développer dans ses succès à suivre. Ce film très émouvant est aussi le premier produit par Deseo Film, société créée par Almodovar et son frère, équivalent madrilène de la Factory de Warhol. La Loi du désir confirme d’ailleurs qu’Almodovar perpétue deux courants éloignés de l’Espagne : le mélodrame hollywoodien et le pop-art new-yorkais."
La rédaction" Dans La Loi du désir Pedro risque d’en surprendre plus d’un : il est vrai qu’un muchacho s’adonnant au plaisir solitaire en guise de géné
" Dans La Loi du désir Pedro risque d’en surprendre plus d’un : il est vrai qu’un muchacho s’adonnant au plaisir solitaire en guise de générique est plutôt tendancieux... Franchement iconoclaste, voire outrancier, Almodovar pêche ses personnages au hasard de l’inspiration et des folles nuits madrilènes. Ce sont tous des fils de la « movida », épris de liberté, d’aventure et de plaisir, avec un mépris souverain de la vieille morale espagnole. Pablo, metteur en scène homosexuel, noircit ses pages en se poudrant les narines à la coco. Outre ses nombreux amants, il est accompagné d'une soeur fellinienne et dévote, vraie « self made woman » (normal, c’est un transexuel). L’arrivée d’Antonio dans cette bande de joyeux noctambules va semer panique et violence : le pucelage d’Antonio étant aussi pur que sa jalousie est féroce.
De cette confusion des sexes et des sentiments naît un ubuesque thriller érotique, digne du meilleur Montalban. L’incroyable farandole glisse dans un univers de policiers véreux, de familles cathos et de crimes passionnels et sulfureux. Sur fond de couleurs chatoyantes, où les rouges, verts et blancs de l’Espagne font un écrin superbe au mysticisme sexy de ces héros que seule la quête du plaisir absorbe...
Et ce qui pourrait n’être qu’un film marginal de plus donne de l'Espagne un por-trait flamboyant, hystérique et passionne, filmé de main de maître, hors les bonnes normes, et c’est tant mieux."
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