Marion Vernoux : "Le portrait d'une femme qui s'illumine "
La réalisatrice de Personne ne m'aime reste fidèle à son goût pour les portraits de femmes en quête de liberté et1
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Caroline, fraîchement retraitée, n'a plus que les beaux jours devant elle. La belle vie ? Pas si simple... Comment alors tout réinventer ?
Des beaux jours ? Caroline, fraîchement retraitée, n'a que ça devant elle : du temps libre et encore du temps libre. La belle vie ? Pas si simple... Comment alors tout réinventer ? Transgresser les règles, provoquer de nouvelles rencontres, ou bien simplement remplir son agenda ? A moins que tout soit déjà là ? ...
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" Dunkerque, son port gris et son ciel bas se confondant avec la mer du Nord. La météo semble annoncer une chronique nuageuse au teint blafa
" Dunkerque, son port gris et son ciel bas se confondant avec la mer du Nord. La météo semble annoncer une chronique nuageuse au teint blafard, mais Marion Vernoux opte pour la brise du mélodrame et les éclaircies de la comédie. Caroline (Fanny Ardant), qui est en pleine crise de la soixantaine, se demande que faire de ses « beaux jours ». De la poterie, comme les autres membres du club de retraite ? Plutôt mourir. Refusant d’être confinée dans ce rôle de mamie gâteau un peu précoce, elle préfère se laisser porter par un flirt improbable avec Julien (Laurent Lafitte), séduisant prof d’informatique à peine quadra. La cinéaste a cependant l’intelligence de ne pas réduire ce dernier à un simple fétichiste de la cougar – l’oeil pétillant de Julien s’allume aussi devant les femmes de son âge – et de ne pas s’enfermer dans un pensum « sociopsychologisant » sur les relations intergénérationnelles à l’heure de l’allongement de l’espérance de vie. Si ces thèmes et ces stéréotypes sont sous-jacents, la réalisatrice de Rien à faire les court-circuite avec une tendresse et un humour salvateurs, laissant à chaque personnage une chance d’émancipation. Au contact de l’ouragan Fanny Ardant, irrésistible en blonde à chemise de cow-boy, les masques virils des fringants Laurent Lafitte et Pierre Chesnais (tous deux excellents) se craquellent. Débarrassée de toute afféterie, la mise en scène de Marion Vernoux enregistre ce regain de passion avec une vitalité contagieuse."
Eric Vernay" Il y a chez Marion Vernoux (Personne ne m'aime, Reines d'un jour, A boire) une forme d'effronterie pétillante, une hardiesse qu'on a toujo
" Il y a chez Marion Vernoux (Personne ne m'aime, Reines d'un jour, A boire) une forme d'effronterie pétillante, une hardiesse qu'on a toujours bien aimée et qu'on retrouve intacte. (...)
Les Beaux Jours est une comédie sentimentale proche de la fable. Réaliste certes, mais pas encombrée par des explications psychologiques. L'emballement de Caroline et de Julien n'est pas la conséquence d'un manque ou d'un déséquilibre. Caroline a un mari (Patrick Chesnais) qu'elle aime ; et Julien, coureur de province, ne fait pas de fixette sur les « vieilles ». Les épisodes s'enchaînent sans heurts ni fausse note, avec une justesse qui fait oublier le caractère improbable de cette liaison. On croit au couple que forment Fanny Ardant et Laurent Lafitte. Dans leurs regards, leurs gestes, leur manière de plaisanter ensemble, ils font très bien ressentir le désir et la complicité amoureuse. Ardant, relookée (jeans et cheveux blonds), moins raffinée que d'habitude, plus décontractée, se montre affriolante et émouvante, toujours avec malice. Quant à Lafitte, il parvient à nuancer la superficialité un brin pathétique de son rôle de collectionneur de femmes.
L'amour donne ici des ailes en modifiant la perception du temps qu'il reste. La vieillesse, les années passées, la mort qui se rapproche, tout cela est soudain mis entre parenthèses. Marion Vernoux filme cette histoire au présent. Un présent léger, presque souverain, si proche de l'insouciance que Caroline veille à peine à dissimuler son infidélité. Lorsque son mari l'apprend, le film passe à un registre plus douloureux, mais sans s'appesantir. Pas de règlement de comptes : le couple vit en bonne intelligence. C'est un autre atout de faire ainsi du cocu un personnage qui compte. Patrick Chesnais est royal, toujours digne quoique malheureux, séduisant malgré lui."
" Quelle jubilation ! Une comédie bien écrite, mise en scène avec invention, interprétée à la perfection : bref, ce à quoi aspirent en vain
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