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Une vieille dame, sa fille et sa petite-fille deviennent les proies d'une présence malveillante dans une maison isolée.
Lorsqu'Edna disparaît, sa fille Kay et sa petite-fille Sam se rendent dans leur maison familiale isolée pour la retrouver. Peu après le retour d'Edna, et alors que son comportement devient de plus en plus instable et troublant, les deux femmes commencent à sentir une présence insidieuse dans la maison. Edna refuse de dire où elle était, mais le sait-elle vraiment ?
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"(...) Plus qu’un film d’horreur, c’est un film sur le deuil. Pour Kay et Sam, c’est le deuil de leur mè
"(...) Plus qu’un film d’horreur, c’est un film sur le deuil. Pour Kay et Sam, c’est le deuil de leur mère et grand-mère. Pour Edna, c’est la perte d’elle-même, de son autonomie, ses moyens, ses souvenirs… C’est faire le deuil de ce qui a été, et ne sera plus. Même les souvenirs disparaissent ou se troublent, se mélangent. Alzheimer, c’est un peu mourir avant la mort. Pour les proches, ça veut dire entamer un deuil avant l’heure, se préparer à l’inévitable, auquel on ne se prépare jamais vraiment, bien que l’on connaisse tous l’issue. Dans Relic, cela revient pour Kay à accepter l’entité qui se cache sous l’apparence de sa mère dans une scène finale forte et évocatrice, qui n’est pas sans rappeler Under the Skin (Jonathan Glazer, 2013).
Par bien des aspects, Relic apparaît comme le versant de Mister Babadook (2014). Le film de Jennifer Kent personnifiait les cauchemars des enfants dans leurs premières années en un monstre tangible. Relic, à l’inverse, montre les peurs et les démons qui frappent durant les dernières lueurs d’une vie. Relic serait quelque part la conclusion métaphorique de l’histoire d’une vie, là où Babadook en était le point de départ. Avec un monstre tout aussi effrayant que le Babadook, mais auquel il est cette fois impossible d’échapper. (...)"
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"(...) Ces scènes du quotidien, la mise en scène décide de les contaminer d’un traumatisme a
"(...) Ces scènes du quotidien, la mise en scène décide de les contaminer d’un traumatisme ancien, dont on ne connaîtra jamais le fin mot. Et c’est là toute l’ambiguïté, le mystère, mais aussi l’effrayante beauté de Relic. Nos héroïnes sont progressivement infectées par un mal ancien, une présence qui infecte leur quotidien et menace de les empoisonner. Qui est vraiment cet être de souffrance, qui hante les personnages et paraît se rassasier de la peur qui monte, inexorablement ? Plutôt que d’y répondre, la réalisatrice développe une narration toute en sous-entendus, un piège ombrageux, qui se referme sur le public pour le précipiter vers un climax impressionnant. C’est là l’immense force du film : quitter soudain les rivages d’un cinéma chirurgical et cérébral, pour nous embarquer, une demi-heure durant, dans un dernier mouvement en forme de cauchemar paroxystique. Car si Natalie Erika James a précautionneusement bâti ce dédale mental et désespéré, c’est pour mieux en exploser brutalement toutes les conventions, et filmer un véritable opéra de terreur en démence. Cette fable de la décrépitude avec son petit nombre de personnages et son unité de lieu appelait pourtant une fin minimaliste, mais la réalisatrice sait comment contourner ces écueils et précipiter son trio de femmes en enfer. (...)"
"(...) Musique inquiétante, silences pesants, distorsion claustrophobique de l’espace et enfin défiguration monstr
"(...) Musique inquiétante, silences pesants, distorsion claustrophobique de l’espace et enfin défiguration monstrueuse paraissent s’émanciper des conventions de l’épouvante cinématographique tout en les utilisant pour s’affirmer comme les signes d’une terreur plus banale mais aussi, par un paradoxe évident, plus dérangeante.
Le film de Natalie Erika James témoigne d’un regard féminin particulier qui décentre habilement les clichés de l’horreur contemporaine pour fouiller singulièrement dans la psyché de trois générations de femmes."
"(...) Avec une force de frappe allégorique aussi démente que la démence elle-même dans le film, on peut di
"(...) Avec une force de frappe allégorique aussi démente que la démence elle-même dans le film, on peut dire que Relic fait un véritable carton plein pour représenter visuellement la pléthore de ramifications que son lourd propos lui offre, et ce même jusque dans ses dernières minutes glaçantes ! À l’aune du triste sort de cette grand-mère seule et prisonnière des tourments de son esprit, on se surprend sans cesse à décortiquer chaque brillante émanation abstraite que Natalie Erika James choisit de traduire concrètement par l’image grâce à un usage astucieux des outils habituels de l’épouvante. Mieux, en parallèle, le film ne perd jamais vu l’évolution pertinente de ses deux héroïnes dans l’adversité pour en faire des contrepoids parfaits d’humanité à l’obscurité qui cherche à dévorer Edna. Évidemment pétries de contradictions internes sur le regard à porter à la fois sur la solitude et la maladie de leur parente, elles renvoient brillamment le spectateur à ses propres failles en la matière et le bousculent sur un terrain émotionnel finalement pas si souvent abordé aussi frontalement. Sublimé par les prestations d’Emily Mortimer et Bella Heathcote (merci de ne plus reléguer ces actrices géniales au second plan à l’avenir… et mention spéciale à Robyn Nevin bien entendu), Relic n’est pas qu’un simple film d’épouvante de plus, il est avant tout un drame usant des codes de l’épouvante avec une noirceur et une adresse absolument remarquables pour se faire l’écho de la détresse d’une personnage âgée délaissée. Et dire que ce n’est qu’un premier film…"
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