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Cultivée et plutôt sûre d'elle, une collégienne de 14 ans qui vit avec son père et son grand frère découvre peu à peu les tourments de l'adolescence.
Juliette est effrontée, malicieuse, un peu grosse et menteuse. Elle compense son manque de popularité à l'école par un mépris hautain envers ses camarades. Juliette a 14 ans et elle croit en ses rêves. Pourtant, les dernières semaines de cours se montreront très agitées et vont bousculer ses certitudes sur l’amour, l’amitié et la famille…
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"Quand on parle de clichés incontournables du cinéma, les thèmes de l'adolescence et du passage à l'
"Quand on parle de clichés incontournables du cinéma, les thèmes de l'adolescence et du passage à l'âge adulte arrivent très vite en tête. Parce qu'il y a beaucoup de choses à en dire, parce qu'on l'a toujours vécu et parce que ce sont des réservoirs à histoire intarissables. La preuve encore une fois avec Jeune Juliette d'Anne Emond. Il est un fait que le cinéma se nourrit régulièrement des mêmes archétypes, des mêmes postulats, et que ce sont les points de vue des différents artistes qui se confrontent à ces histoires qui les enrichissent et leur donnent leur identité. C'est ainsi qu'avec Jeune Juliette, Anne Emond, pour son second long-métrage après Nuit #1, en 2012, décide de nous parler de l'adolescence, de ses tourments et de ses espoirs en dressant un portrait à la fois tendre et désabusé. Celui de Juliette en l'occurrence, lycéenne obèse mise au ban de la norme et qui passe sa vie avec sa meilleure amie Léanne, tout aussi ostracisée qu'elle. Issue d'une famille éclatée depuis que sa mère est partie vivre à New York, Juliette nourrit le désir de se rapprocher du meilleur ami de son grand-frère, le beau gosse ténébreux rockeur du bahut, tout comme elle rêve de prendre sa revanche sur une vie qu'elle estime injuste avec elle. Parce que Juliette n'est pas vraiment une victime des circonstances : orgueilleuse, forte en gueule, ultra-présente, elle entend bien façonner le monde à son image. Mais alors que se profilent les grands choix qui vont dicter son existence future, l'adolescente voit son petit univers voler en éclat à mesure que chacun tente de s'y faire sa place."
Christophe Foltzer"En fuyant le pathos et la gravité, Jeune Juliette séduit par son écriture fine et ses dialogues brillan
"En fuyant le pathos et la gravité, Jeune Juliette séduit par son écriture fine et ses dialogues brillants, son désir de rester dans le giron confortable d’un cinéma innocent, loin de la violence et la cruauté d’une certaine réalité contemporaine. C’est à la fois la force et la limite de ce quatrième long métrage d’Anne Emond, assez éloigné de ses travaux précédents plus sombres. On pourrait reprocher que cette jolie fantaisie pleine de charme, ce bonbon, manque peut-être parfois d’acidité malgré la méchanceté “logique”, voir même purement référentielle, des camarades de classe. De cette histoire semi autobiographique, délimitée dans un espace temps incertain, ni tout à fait hier ni pleinement aujourd’hui, Anne Emond explore l’intimité de cette jeunesse avec une grâce et une délicatesse déployées par une mise en scène élégante et inventive jamais très loin – répétons-le – du style enjoué, très ligne claire du réalisateur de Breakfast Club. Avec ses plans fixes très travaillés, son montage précis proche parfois du cinéma burlesque au détour quelques séquences très drôles et ses cadrages insolites croquant en un plan des personnages comme dans une BD, le film parvient aussi à trouver sa singularité. L’utilisation du split-screen et de la bande son fabuleuse et décalée (Mercury Rev, Magnetic fields, Faust) apporte une coloration très pop à l’ensemble. Et puis, Jeune Juliette ne serait rien sans ses jeunes interprètes et en particulier sans l’incroyable abattage de la débutante Alexane Jamieson dans le rôle titre. Grâce à son jeu si juste, si vrai, on la quitte à regret, en gardant les mêmes étoiles qu’elle dans les yeux."
Emmanuel Le Gagne"Juliette (formidable Alexane Jamieson) est de forte corpulence mais n’en fait pas une maladie, d’autant qu’elle est
"Juliette (formidable Alexane Jamieson) est de forte corpulence mais n’en fait pas une maladie, d’autant qu’elle est entourée d’un père et d’un frère plutôt bienveillants. Le problème, ce sont plutôt les autres qui la renvoient à ses rondeurs. La Québécoise Anne Émond signe un teen movie touchant qui évite certains écueils du genre comme le fat shaming insistant ou le cyberharcèlement d’usage. A contrario, sa maturité et son intelligence supérieure rangent sa « jeune Juliette » dans la catégorie un peu prévisible des freaks scolaires (les gros, les moches, les petits, etc.) qui grandissent plus vite que les autres et qui n’attirent que des gens leur ressemblant. Cependant, en l’état, Jeune Juliette reste une jolie proposition de cinéma, entre chronique douce-amère et portrait d’une génération désenchantée."
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