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Ree Dolly doit retrouver son père - ou prouver qu'il est mort - afin que sa famille puisse conserver sa maison...
Ree Dolly a 17 ans. Elle vit seule dans la forêt des Ozarks avec son frère et sa soeur dont elle s'occupe. Quand son père sort de prison et disparaît sans laisser de traces, elle n'a pas d'autre choix que de se lancer à sa recherche sous peine de perdre la maison familiale, utilisée comme caution. Ree va alors se heurter au silence de ceux qui peuplent ces forêts du Missouri. Mais elle n'a qu'une idée en tête : sauver sa famille. À tout prix. Le film a été présenté en compétition au Festival du Film de Sundance en 2010 où il a remporté le Grand Prix du Jury ainsi que le Prix du Meilleur Scénario.
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"Dans le morne flot de films estampillés Sundance, véritable usine de mise en conformité depuis que l’indie est devenu un créneau marketing
"Dans le morne flot de films estampillés Sundance, véritable usine de mise en conformité depuis que l’indie est devenu un créneau marketing pour studios aux abois, Winter’s Bone fait figure de lumineuse exception. Ce second film de Debra Granik – le premier, Down to the Bone, n’est pas sorti en France – se démarque sans mal de ses confrères par sa sécheresse, sa ténuité psychologique et son refus de céder aux sirènes misérabilistes, qui plombaient par exemple Frozen River ou Precious. Le film s’accroche dès les premiers plans aux boots de son héroïne, la taciturne et obstinée Ree (exceptionnelle Jennifer Lawrence), qu’il ne lâchera plus jusqu’à la fin. Vendu comme un film social à l’européenne (on pense certes à Ken Loach), Winter’s Bone a tous les traits du western, genre essentiellement américain, abstrait, mythologique. Ce n’est cependant plus dans le crépuscule que s’avance le spectateur, mais bien dans la nuit noire : les héros ne sont là que zombis engourdis (terrifiant John Hawkes, acteur trop rare qu’on adore dans Deadwood ou Miami Vice), la date de péremption tellement dépassée que personne n’ose encore ouvrir la boîte. Debra Granik nous fait ainsi découvrir une des dernières frontières américaines, une zone comme perdue dans l’espace-temps : la forêt des Ozarks, dans le Missouri. Sur ce territoire inhospitalier, à côté duquel les villages des westerns d’Anthony Mann ressemblent à d’accueillantes bourgades hobbites, Ree trace son chemin, de cabane en cabane, de marais en abattoir, pour retrouver un père fugitif ayant hypothéqué sa maison pour payer sa caution. Si elle ne le retrouve pas avant la fin du compte à rebours, mort ou vif, la jeune fille et sa famille seront expulsées, sans états d’âme – dura lex sed lex (preuve qu’on est bien dans un western). A l’instar de Kelly Reichardt (Old Joy, Wendy et Lucy), Debra Granik utilise la crise (morale, économique) comme pur moteur fictionnel, davantage soucieuse d’en montrer les effets concrets que d’en dénoncer les causes."
Jacky Goldberg"Au lieu de verser dans le spectaculaire, Granik fait profil bas et court-circuite rapidement les apparences. Car si elle emprunte de loin l
"Au lieu de verser dans le spectaculaire, Granik fait profil bas et court-circuite rapidement les apparences. Car si elle emprunte de loin la tension horrifique d'un Massacre à la tronçonneuse, c'est pour mieux modeler la sensibilité d'un western crépusculaire au féminin, d'un doux cauchemar à l'immobilité mortifère. Errant dans les parages envoutants du réalisme magique et de la fable fantastique, le récit est comme hanté par un monstre qu'on ne voit jamais."
Thomas Agnelli"Aux côtés de la Belle qui s'en fut vivre avec la Bête et de Jane Eyre : voilà la place de Ree Dolly, l'héroïne de Winter's Bone. C'est elle
"Aux côtés de la Belle qui s'en fut vivre avec la Bête et de Jane Eyre : voilà la place de Ree Dolly, l'héroïne de Winter's Bone. C'est elle, cette jeune fille incarnée avec une force stupéfiante par Jennifer Lawrence, qui est la colonne vertébrale de ce très beau film de terreur, dans lequel le soleil d'hiver tient lieu de lueur d'espoir. Dans un monde qui tient à la fois du quotidien le plus sordide et de la légende, Ree Dolly se bat contre les démons pour sauver les siens."
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