Les Rendez-vous de Janvier, sur UniversCiné
Expérimentez une Near Death Experienceavec Houllebecq, voyagez dans un suspense intérieur avec Locke, venez à la f1
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Alice crée des vêtements depuis toujours. Arrivée à Paris, elle intègre une grande école d'arts appliqués et un milieu qui la fascine : le beau monde...
Alice, 20 ans, vit à Bayeux. Elle travaille la laine, crée des teintures, confectionne des vêtements. Elle ne sait que faire de ce talent inné, jusqu'à ce qu'elle rencontre Agnès, une riche parisienne, qui l'aide à intégrer une prestigieuse école d'arts appliqués. Alice laisse tout derrière elle pour aller vivre à Paris. Elle y rencontre Antoine, le fils d'Agnès. Entre eux naît une passion amoureuse. Antoine trouve chez Alice une sincérité et une naïveté qui l'extraient d'un milieu bourgeois qu'il rejette. Alice, grâce à Antoine, découvre de l'intérieur un monde qui la fascine, "le beau monde". Il lui offre sa culture, elle se donne à lui toute entière. Au risque de se perdre...
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" Voilà un beau film français servi par une direction d'acteurs impeccable. Lumineuse et fragile, Ana Girardot est un
" Voilà un beau film français servi par une direction d'acteurs impeccable. Lumineuse et fragile, Ana Girardot est une pépite. Bastien Bouillon, une révélation. Le Beau Monde pourrait être issu d'un roman d'Alberto Moravia."
Pierre Vavasseur" Il est éternel, ce début d'histoire : quitter sa petite ville pour la capitale, se mesurer au beau monde, y cherch
" Il est éternel, ce début d'histoire : quitter sa petite ville pour la capitale, se mesurer au beau monde, y chercher sa place... L'antagonisme province-Paris reprend des couleurs au cinéma (récemment dans Pas son genre, de Lucas Belvaux) comme symbole d'une société en crise où les différences sociales se font plus dures (...)
Deux manières d'être jeune et d'aborder la vie aujourd'hui, c'est le beau sujet de ce Beau Monde. Les conflits, inévitables, ne sont pas toujours filmés par Julie Lopes-Curval avec la force dramatique nécessaire. Sa mise en scène se déploie mieux dans le registre de la retenue, du secret, qu'elle affectionne autant que son héroïne, délicate et fragile comme ses broderies. Elle est si peu douée pour s'affirmer qu'elle paraîtrait presque manquer de personnalité, ce que le jeu d'Ana Girardot, au bord de l'effacement, fait admirablement ressentir.
Cette nouvelle dentellière ajoute une touche de mélancolie précieuse à l'univers très féminin de la réalisatrice de Mères et Filles (2009). Car Le Beau Monde raconte aussi la nostalgie qui naît au début de l'âge adulte : en même temps qu'Alice noue les fils de son nouveau destin, elle en laisse d'autres se dénouer..."
" Le film prend son envol lorsqu’il se concentre sur l’avancée professionnelle et florissante du personnage d&rsquo
" Le film prend son envol lorsqu’il se concentre sur l’avancée professionnelle et florissante du personnage d’Alice, à travers une narration très elliptique dont le seul repère est des gros plans à répétition d’Alice dans le bus lors de ses aller-retours réguliers à Bayeux. Les années filent sans laisser de trace et Alice pousse, fleurit, non sans peine (la fleur est un motif qui l’accompagne tout du long, peut-être un peu naïvement mais joliment). Elle passe de la laine, matière brute et un peu grossière qu’elle détricote à souhait dans sa baignoire à Bayeux, à la broderie, travail d’ornementation délicat et infiniment précis qu’elle découvre dans la prestigieuse et élitiste école parisienne qu’elle fréquente. Au gré de sa pratique, elle passe du motif ennuyeux de la belle rose rouge à la figure nettement plus complexe du pavot, belle plante herbacée aux multiples symboles (parfois symbole de la mort, ses graines ont des propriétés gustatives et sa capsule a des propriétés sédatives), de son éclosion à son flétrissement, métaphore de sa relation amoureuse qui s’étiole.
Pareille à Pénélope qui tisse et défait sa tapisserie dans l’attente du retour d’Ulysse ou à Mathilde de Bayeux (elle n’est pourtant pas l’auteur de la tapisserie de Bayeux relatant les exploits de son mari, Guillaume le Conquérant, comme le voudrait la légende mais Lopes-Curval fait d’elle un beau « leitmotiv » symbolique, floral et olfactif), Alice, dont les pensées sont remplies par Antoine, brode avec ferveur dans une série de gros plans qui capturent sa détresse et sa résignation dans l’attente de son amant (Bastien Bouillon parvient à apporter de l’humanité à ce rôle peu aimable). Ana Girardot, dont le jeu s’affine tout au long du film (...), capture avec grâce le passage de l’adolescente craintive et peu sûre d’elle à la femme toujours fragile mais épanouie et mûre. Beau personnage que celui-ci dont on capte les subtilités, de la douceur à la rage, de la graine à la plante et qui soutient un film inégal mais tendre."
cellier.camille@laposte.net au sujet de
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