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Roman Kogler, 18 ans, trouve un travail de réinsertion à la morgue de Vienne. Un jour, il tombe sur le cadavre d’une femme qui porte son nom de famille.
Roman Kogler, 18 ans, a déjà purgé la moitié de sa peine dans un centre de détention pour mineurs et pourrait être libéré sur parole. Il finit par trouver un travail de réinsertion à la morgue de Vienne. Un jour, il tombe sur le cadavre d’une femme qui porte son nom de famille... Selectionné à la Quinzaine des Réalisateurs-Festival de Cannes 2011.
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"Dans le bureau du juge de qui dépend sa libération conditionnelle, Roman contemple, sur une bande vidéo, un type qu'il connaît bien, mais n
"Dans le bureau du juge de qui dépend sa libération conditionnelle, Roman contemple, sur une bande vidéo, un type qu'il connaît bien, mais ne reconnaît plus : lui, quelques années auparavant, lors de l'interrogatoire qui a suivi son crime : un pauvre ado en révolte, apeuré... Il n'est plus comme ça, aujourd'hui. Et c'est ce passage, ce retour progressif à l'innocence que filme Karl Markovics (première mise en scène de ce comédien, notamment vu dans Les Faussaires, oscar du meilleur film étranger en 2008). Il ne quitte pas son héros, s'attache à montrer combien les épreuves qu'il affronte l'humanisent au lieu de le durcir. L'idée saugrenue qu'on puisse revivre grâce à des morts devient, grâce à sa sensibilité (et celle de son acteur) étonnamment juste. Surtout dans cette Autriche grise et sombre où l'on doit, semble-t-il, aller jusqu'au bout de la noirceur pour s'en détacher enfin."
Pierre Murat"Bonne surprise : Nouveau souffle, un étonnant récit initiatique, fait preuve d'une rigueur et d'une exigence qui disqualifient le misérabil
"Bonne surprise : Nouveau souffle, un étonnant récit initiatique, fait preuve d'une rigueur et d'une exigence qui disqualifient le misérabilisme. Incarné par un jeune acteur sidérant (Thomas Schubert, une révélation), le film se distingue par la subtilité de son scénario et la cohérence de sa mise en scène. Une histoire de reconstruction qui, malgré sa terrible noirceur, mérite d'être découverte."
Olivier de Bruyn"Évitant aussi bien le happy end trop beau pour être vrais que la noirceur extrême, Markovics montre les fragiles victoires provisoires dans
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