Navigateur non compatible. Veuillez utiliser un navigateur récent
Terrifiée par un mari violent qu'elle a fui, Anna installe un babyphone dans la chambre de son fils pour rester en alerte. D'étranges bruits se font entendre...
Anna fuit son ex-mari violent. Avec son fils de 8 ans, ils emménagent à une adresse tenue secrète. Terrifiée pourtant à l’idée que son ex-mari ne les retrouve, Anna achète un babyphone pour être en contact avec son fils même la nuit. Mais d’étranges bruits viennent parasiter l'appareil... Grand Prix et du Prix de la critique au festival de Gerardmer 2012.
Le lecteur n'est pas installé ?
Pour votre information, la lecture en mode hors-ligne n'est pas compatible avec le système d'exploitation Linux
"... Pål Sletaune a troqué l’horreur pour l’angoisse permanente : il met en scène des conversations gênées, des personnages contrits ou fuy
"... Pål Sletaune a troqué l’horreur pour l’angoisse permanente : il met en scène des conversations gênées, des personnages contrits ou fuyants, dans une cité bétonnée, semblable à mille autres, où l’isolement est une première menace et la solitude la première porte vers la folie. Pål Sletaune exploite parfaitement le potentiel scénographique du lieu.
L’attention concentrée sur un seul des bâtiments aux dizaines de fenêtres carrées renforce un sentiment d’anonymat d’abord rassurant puis malséant pour l’héroïne. Le décor suburbain est filmé comme un espace carcéral, où le corps et l’esprit sont toujours contraints. Les barrières des digicodes, des lourdes portes au début de chaque couloir, des serrures et les chaînes multiples constituent autant d’entraves à la libre circulation des personnes, mais aussi autant de zones de réclusion mentale pour la fébrile Anna. La longueur des couloirs baignés dans la lumière froide et agressive des néons, tout comme le bruit des gonds de portes et des mécanismes de serrures, font de ce bâtiment la version moderne et réaliste du manoir hanté. Sa piètre isolation sonore laisse deviner l’intimité des résidents dont nous ne verrons pas les visages, mais dont la présence fantomatique ne pourra jamais être oubliée.
Dans Babycall, le surnaturel est toujours contenu dans le réel lui-même, du fait de la perception troublée d’un personnage..."
" Babycall fait partie de ces films pour lesquels le fantastique se doit de trouver un ancrage dans une réalité indiscutable, au cœur d'un m
" Babycall fait partie de ces films pour lesquels le fantastique se doit de trouver un ancrage dans une réalité indiscutable, au cœur d'un monde dont la platitude désespérante constitue la meilleure garantie de sa corrosion possible par divers spectres et fantômes, représentations symboliques de névroses et d'angoisses diverses.
Une jeune femme (...) entend sur l'appareil destiné à surveiller le sommeil de son fils les cris de détresse d'un autre enfant. A-t-elle intercepté les signes sonores d'un drame domestique se déroulant à quelques mètres de son appartement ? Un enfant est-il en danger ?
Le film de Pal Sletaune, qui a obtenu le Grand Prix du festival du film fantastique de Gérardmer cette année, réussit habilement à faire de la terreur et de l'apparition du surnaturel l'expression d'un déni psychologique ancré dans un naturalisme construit sur une face sombre de la vie sociale et familiale. L'ennui et la solitude urbaine, la maltraitance sont ainsi les moteurs d'un film qui repose sur l'interprétation de Noomi Rapace. Celle-ci construit un personnage particulièrement émouvant dont la vérité est la condition même de ce récit où monde réel et monde mental se confondent.."
"(...) l'un des rares films fantastiques essentiellement diurne (...), Babycall travaille autant la peur que la peine, l'enfermement et l'is
" Révélé au Festival de Cannes 1997 en remportant le Grand Prix à la Semaine de la Critique pour Junk Mail, son premier long métrage, le No
" Révélé au Festival de Cannes 1997 en remportant le Grand Prix à la Semaine de la Critique pour Junk Mail, son premier long métrage, le Norvégien Pål Sletaune signe (...) un film de maman en panique, sous-genre de fantastique psychologique fait de paranoïa et de perte de contact avec la réalité. Sletaune installe d'abord minutieusement son atmosphère de drame réaliste (...) situé dans un immeuble aussi glauque qu'une prison à l'abandon, entouré de parkings et de supermarchés - riante Norvège. Ce décor est un lieu propice à l'irruption intrigante du fantastique, ici par le biais d'un babyphone (ou épie-poupon), captant des cris d'enfant venus d'on ne sait où.
L'héroïne voit-elle ce qu'elle voit ? Ce qu'elle entend est-il réel ? (...) la mise en scène de Sletaune est solide, et son écriture rigoureuse, le tout aidé par la performance habitée de Noomi Rapace (...). Babycall parvient à nouer de façon poignante le poids du fait divers à son expression fantastique..."
" ... Des bruits inquiétants se mettent à sortir de l'appareil, semblant provenir d'un autre appartement. Grâce au babycall, Anna entend mêm
" ... Des bruits inquiétants se mettent à sortir de l'appareil, semblant provenir d'un autre appartement. Grâce au babycall, Anna entend même ce qu'elle croît être le meurtre d'un enfant…
Film fantastique norvégien, Babycall distille un suspense constant et brouille les pistes narratives avec habileté. Révélée par l'adaptation suédoise de Millenium, Noomi Rapace campe à la perfection cette mère désemparée, qui n'a confiance en personne. Le réalisateur Pale Sletaune (Grand prix de la semaine de la critique avec son premier long-métrage, Junk Mail, à Cannes, en 1997) joue de la paranoïa et de l'angoisse avec assurance et l'on retrouve des ambiances tout droit sorties de Shutter island.
Balançant entre réalité et cauchemar, le film dresse le portrait d'une femme fragile qui s'enfonce progressivement aux confins de la folie comme dans le Possession de Zulawski avec Isabelle Adjani."
Nos offres d'abonnement
BASIQUE ETUDIANTS
1 | € |
le 1er mois(1) |
SANS ENGAGEMENT puis 4,99€ /mois
Sur présentation d'un justificatif(2)
BASIQUE
1 | € |
le 1er mois(1) |
SANS ENGAGEMENT puis 6,99€ /mois
PREMIUM
9 | ,99€ |
/mois |
SANS ENGAGEMENT
* A l'exception des films signalés
CINÉPHILE
15 | ,99€ |
/mois |
SANS ENGAGEMENT
*A l'exception des films signalés
BASIQUE ETUDIANTS
49 | ,99€ |
/an |
Sur présentation d'un justificatif(2)
BASIQUE
69 | ,99€ |
pour 1 an |
PREMIUM
99 | ,99€ |
pour 1 an |
* A l'exception des films signalés
CINÉPHILE
175 | ,99€ |
pour 1 an |
* A l'exception des films signalés
Vous devrez fournir un justificatif de scolarité (carte étudiante ou certificat, en .pdf ou .jpg).
UniversCiné se réserve le droit d'annuler l'abonnement sans possibilité de remboursement si la pièce
jointe envoyée n'est pas conforme.
Offre valable 12 mois à partir de la date de l'abonnement
_TITLE