LE PROMENEUR D'OISEAU

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Quand il perd sa femme, le vieux Zhigen se rappelle une promesse qu’il lui avait faite : relâcher l’oiseau que les deux gardaient en cage depuis bientôt 20 ans afin qu’il recouvre sa liberté. Zhigen quitte alors Pékin pour rejoindre son village natal. 

Sa petite-fille Renxing va devoir l’accompagner. Ce n’est pas de gaîté de cœur que la jeune citadine consent à ce périple avec papi, mais les parents sont trop absents pour s’occuper d’elle. Qui sait ? Ce sera peut-être l’occasion de mieux connaître son grand-père et de visiter ce pays qu’elle n’a jamais vraiment regardé. 

Ce road movie intergénérationnel titré Le Promeneur d’oiseau, on le doit au Français Philippe Muyl, déjà réalisateur du Papillon, avec Michel Serreau, un peu sur le même thème. Ici, en parallèle d’un beau film familial, il nous montre les paysages chinois avec les yeux de l’amour. Et c’est contagieux.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver POETRY (Dans ce film de Lee Chang-dong, sont évoquées également les relations intergénérationnelles, cette fois entre une grand-mère et son petit-fils.) ou encore LE DERNIER EMPEREUR (Un autre regard occidental sur la Chine.).

Avec Le Promeneur d’oiseau, coproduction sino-française, plus chinoise que française d’ailleurs, Philippe Muyl a eu l’honneur d’être choisi par la Chine pour représenter le pays aux Oscars en 2014. L’express, qui a rencontré le réalisateur à l’époque, explique que d’après Muyl, le film « a été sélectionné ‘parce que c’est une coproduction internationale’ et ‘parce que c’est un film qui donne une image positive de la Chine’ ». En effet, la censure est forte en Chine, il est difficile de critiquer la politique du pays. "Je ne voulais pas émettre d'opinion politique, déclare le réalisateur à l’Express, d'abord parce que je n'en sais pas assez, ensuite parce que j'étais invité à faire un film en Chine, donc j'accepte les règles. Quand on est invité chez les gens, on ne va pas dire que la nourriture est mauvaise". 

Une grosse dizaine d’années avant Le Promeneur d’oiseau, Philippe Muyl avait réalisé, un peu dans la même veine, Le Papillon, l’histoire d’un vieux collectionneur de papillons, parti à la quête d’un specimen rare, et qui finit accompagné par une petite fille délaissée par sa maman.  Le site du Monde rappelle que le film avait signé un beau score au box-office chinois pour un film étranger et que c’est pour ça qu’un « producteur local, séduit par son univers » avait encouragé Philippe Muyl à tourner en Chine. Le projet « n’a bénéficié d’aucune subvention gouvernementale », rappelle l’Express, qui rajoute que le film a coûté « au total 2 millions d’euros, dont une grosse partie dédiée à la post-production en France. » 

Dans Le Promeneur d’oiseau, sont magnifiés les décors de la région autonome de Chine du Guangxi, située sur le golfe du Tonkin. 50 millions d’habitants y vivent. C’est une région relativement touristique, notamment grâce à la ville Yangshuo et le spectaculaire Pont du vent et de la pluie de Chengyang, qu’on peut d’ailleurs voir dans le film. Sur cette construction qui surplombe la rivière Linxi sur 70 m de longueur à 10 m de hauteur, « on trouve trois petits pavillons au centre, construits sous un style de pagode à quatre étages et deux petits pavillons avec des toitures superposées à cinq étages », nous dit le site voyage-chine.com. Par ailleurs, le pont est inscrit au patrimoine de l’Unesco.

Mon avis--- "Le Promeneur d'oiseau" est un film magnifique, dépaysant et émouvant, on se sent le coeur léger, ce voyage d'un grand-père avec sa petite fille à travers la Chine rurale est un pur bonheur, un dépaysement total quoi, on se sent bien et des films comme celui-ci ...

Afin de tenir la promesse qu’il a faite à sa femme, Zhigen, un vieux paysan chinois, décide de faire le grand voyage de Pékin à Yangshuo et de ramener à son village natal l’oiseau qui fut son seul compagnon durant ces années passées loin de chez lui. Qianing, sa belle-fille, ...

Pourquoi suis-je allé voir ce film ? J'en sais fichtre rien. Je ne savais pas de quoi ça parlait, j'ai trouvé l'affiche apaisante et puis c'était la seule projection de mon cinéma de quartier quand je m'y suis pointé les mains dans les poches alors que j'avais 2h à tuer ...