PAPILLON

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L’enfer de la Guyane, son climat, sa faune, et l’épreuve de la survie sont au cœur du film qui porte le nom de son héros : « Papillon ». L’œuvre a été réalisé en 1973 par l’américain Franklin J. Schaffner et a connu, comme le roman qui l’a inspiré, un gros succès mondial.

Il faut dire que Papillon est incarné par Steve McQueen et que son compagnon d’infortune est porté par Dustin Hoffman. Deux écoles d’acteur, deux générations et, à l’arrivée, deux complices d’exception. 

 
Dans le même genre vous pouvez trouver L'ÉVADÉ D'ALCATRAZ (Parce que Clint Eastwood s'est lui aussi glissé dans la peau d'un taulard de légende : Frank Morriss, le premier homme à s'être évadé (avec deux codétenus) de la terrible prison d'Alcatraz.) ou encore PAPILLON (2017) (Parce que cette autre version de la vie du prisonnier est passée inaperçue au cinéma, malgré la présence de Charlie Hunnam ("Sons of anarchy") et Rami Malek ("Bohemian Rhapsody") pour remplacer Steve McQueen et Dustin Hoffman.).

« D’après une histoire vraie » lit-on souvent, comme si c’était une garantie de qualité narrative. Oui l’histoire de Papillon est authentique, même si Henri Charrière, l’auteur du roman, s’est approprié quelques mésaventures dont il a été le témoin, au bagne. Le livre a connu un succès fulgurant : plus de douze millions d’exemplaires vendus dans le monde au moment de sa sortie en 1969.

Il était inévitable que l’affaire devienne un film. Polanski fut pressenti pour le diriger avec Belmondo et Warren Beatty, puis une version Richard Brooks fut évoquée avec cette fois Delon et Belmondo. Mais, pour des raisons de coût de production, l’affaire devint 100% américaine, bien que ses héros fussent français. On tourna dans l’ordre à Hawaï, avec un scénario pas terminé, Dalton Trumbo écrivant au fur et à mesure avec une avance de dix jours. Hoffman amadoua le monstre McQueen, lequel il faut le dire coulait des jours heureux dans un bagne sentimental avec la belle Ali McGraw. Contrairement à ses dires ce n’est pas la star qui saute de la falaise à la fin du film mais un cascadeur hawaïen. Mais, on le sait, du héros, il faut toujours imprimer la légende. 

Souvent on est déçu par les adaptations de livres à l'écran, mais Papillon, tiré du célèbre récit de Henri Charrière, fait exception à la règle. Ce fut en effet d'abord un énorme best-seller écrit par un ex-taulard, vendu à 17 millions d'exemplaires dans le monde. ...

En cette glorieuse année 1973, le peu prolifique cinéaste US Franklin J. Schaffner, fraîchement auréolé du combo "Planet Of The Apes" &"Patton", enchaine avec "Papillon" qui constituera le summum de son art. Encore endeuillé par la récente mort de son ami Bruce Lee dont ...

J'ai une tendresse particulière pour ces films des longs après-midi pluvieux de vacances qui se voient et se revoient indéfiniment avec le même plaisir enfantin et ému. Coincé sous des torrents d'eau dans la plus jolie campagne de France, rien de tel que le soleil de Guyane ...